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Une Laurentienne se lance dans la confection de masques artisanaux

Masques artisanaux
Avec tous les magasins qui sont fermés, Edvige Persechino craint de manquer de matériel éventuellement, mais elle est satisfaite de pouvoir contribuer à sa façon durant la crise sanitaire. Photo: Métro Média - Laurent Lavoie

Plusieurs citoyens veulent faire leur part en cette période de crise sanitaire, et c’est le cas la Laurentienne Edvige Persechino qui s’est lancée il y a quelques semaines dans la couture de masques artisanaux.

C’est avec un essuie-tout épais et trois couches de coton qu’elle les confectionne.

En suivant l’actualité dans les autres pays, Mme Persechino a constaté que le débat autour du port du masque en public prenait de l’ampleur. Elle se doutait qu’il aurait également lieu au Québec.

«J’ai commencé à en faire pour moi, mon mari, mes enfants et mon petit-fils. C’est là que je me suis retrouvée avec une bonne quantité», dit la Laurentienne. Au découpage, «on ne peut pas juste en faire un, il faut que ce soit par dizaine ou par douzaine pour avoir du plaisir à le faire», ajoute-t-elle.

Désirant faire sa part durant la crise, Mme Persechino a également eu une pensée pour sa défunte mère qui était douée pour tricoter. «Je me suis dis: ‘‘qu’est-ce qu’elle ferait’’?», raconte-t-elle avec émotion.

Prudence

Celle qui est habituellement bénévole au Club d’athlétisme Saint-Laurent Sélect dit porter les masques dans les endroits publics comme les épiceries ou les pharmacies.

«La distance n’est pas toujours respectée. On ne sait pas si quelqu’un à côté de nous tousse parce qu’il a une allergie ou pour autre chose», souligne la retraitée.

Masques artisanauxSi les masques conventionnels sont d’un simple bleu pâle, la fondatrice de la galerie Exhib-Art s’assure de mettre une touche de gaieté aux siens en y joignants divers motifs et couleurs.

«Quand on les porte tous, ça nous permet de s’amuser et d’être créatifs. Sans se connaître, on voit le côté artistique de la personne», dit la Laurentienne.

Les masques artisanaux de Mme Persechino sont lavables. Ils sont vendus au coût de 10$ en personne ou 12$ par la poste.

Position de Québec

Le gouvernement n’imposerait pas le port du masque dans les lieux publics. Il le recommanderait lorsque la province amorcera la relance de ses activités, a soutenu le directeur national de santé publique du Québec Horacio Arruda, mercredi.

«Cette mesure de masque, de couvre-visage, ne sera efficace que si les gens le portent adéquatement, ne se contaminent pas et surtout n’oublient pas de se laver les mains», a-t-il insisté en point de presse.

Infos et commande: edvigepc@gmail.com

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