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Une pizzeria extra familiale ouvre ses portes à Saint-Laurent

Jerry et Tasso Marinos
Tasso Marinos espère bientôt fêter en grand l’ouverture de sa pizzeria avec famille et amis. Photo: Métro Média - Laurent Lavoie

Alors que des milliers de restaurateurs subissent les contrecoups de la pandémie, d’autres mettent la table pour de nouvelles aventures. C’est le cas de Tasso Marinos qui a réalisé son rêve il y a deux semaines, soit ouvrir sa propre pizzeria.

Le grec d’origine était à la recherche depuis trois ans d’un espace discret, mais proche des citoyens. Il l’a installé sur la rue Barré, à Saint-Laurent, dans un local en face d’une garderie et entouré d’appartements.

«Je voulais aller quelque part où c’est familial et faire partie d’une communauté», dit le propriétaire de Marinos Pizza, qui caresse l’idée de se lancer en restauration depuis près de 20 ans.

À l’heure actuelle, Tasso a l’aide de son père, Jerry, d’un livreur et à l’occasion de sa mère.

Les origines de la famille se font sentir dans le menu. C’est d’ailleurs ce qui a motivé le paternel à donner un coup de pouce à son fils.

«Les pizzas, les sous-marins, le poulet souvlakis, les pastas, [c’est] la spécialité», dit Jerry Marinos qui cumule près de 45 ans d’expérience en restauration.

«C’est nous qui faisons mariner les viandes. On n’achète rien qui est déjà prêt». — Tasso Marinos, propriétaire de Marinos Pizza

Défis

En raison des règlements de distanciation sociale, au moins sept restaurants sur dix craignent de ne pas avoir les fonds nécessaires pour payer leurs fournisseurs ou encore leur loyer au cours des trois prochains mois, selon un nouveau rapport de Restaurants Canada. Des données qui n’ébranlent pas Tasso Marinos, père de deux enfants.

«Je n’ai pas peur de ça. J’ai mon père et ma mère qui m’aident, c’est des affaires familiales», assure-t-il. Pour l’instant, je ne peux pas avoir de paie parce que je viens juste d’ouvrir, mais j’ai confiance.»

Le jeune propriétaire a tout de même rencontré quelques défis dans les dernières semaines. Il espérait ouvrir son restaurant le 1er avril, mais la crise du coronavirus a ralenti l’obtention de son permis de vente de nourriture, notamment. D’ailleurs, le nom officiel du restaurant, Marinos Pizza, n’a toujours pas été enregistré.

Faute d’avoir des employés, M. Marinos publicise son entreprise avec de petits menus qu’il distribue de porte en porte. «Je n’ai pas le choix. Personne ne travaille maintenant», soutient celui qui habite Laval.

Pour limiter les chances de transmission entre le personnel et les clients à qui il livre, de nombreuses bouteilles de désinfectants ont été achetées.

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