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Les patinoires de Saint-Laurent traitées aux petits oignons

Col bleu de Saint-Laurent
Les patinoires ont été surveillées de près par les cols bleus de Saint-Laurent. Photo: Gracieuseté - Arrondissement Saint-Laurent

Nuit et jour, les cols bleus de l’arrondissement Saint-Laurent ont redoublé d’efforts pour que les citoyens puissent accéder aussi longtemps que possible aux nombreuses patinoires du territoire.

«On a investi énormément de temps que ce soit pour l’entretien ou la fréquence de l’arrosage. Ça a vraiment été ça la clé du succès. Il y avait une incroyable collaboration entre le col bleu et l’équipe administrative», souligne Fayçal Bendhiba, préposé à l’entretien général dans les parcs de Saint-Laurent.

Malgré une température qui s’est réchauffée dans les dernières semaines, il n’était pas question de baisser la garde. «On a eu un très gros redoux la fin de semaine [d’avant] avec de la pluie et tout. Ce n’était vraiment pas les conditions idéales pour entretenir des patinoires, qui sont non réfrigérées d’ailleurs. On ne les a pas abandonnées, nos parcs sont pleins pour la semaine de relâche, c’est vraiment ça l’objectif», soutient M. Bendhiba, qui est aussi représentant syndical.

On compte actuellement près de 30 patinoires et ronds de glaces. Le 4 mars, une seule affichait une mauvaise condition.

Une vingtaine d’employés de l’entretien général des parcs sont actifs au total, tant de jour que de nuit.

«Ç’a été un franc succès cette année. Probablement que c’est dû à la COVID, mais on n’a jamais vu un aussi grand achalandage dans les parcs.» -Fayçal Bendhiba

Action rapide

L’imprévisibilité du mercure représente un enjeu considérable pour les cols bleus. «Si jamais il faisait doux, et que de la neige couvre la glace, et qu’on la laisse geler dessus, ça devient catastrophique, alors le temps de réaction est très important à ce moment-là. Dès qu’il y a une possibilité de déneiger les glaces, on le fait immédiatement», soutient M. Bendhiba.

L’usage de simples tuyaux ou d’une zamboni peut dépendre selon les récentes précipitations de neige ou encore des différences de 4 à 5 degrés sur le thermomètre. «C’est complexe, mais avec l’expérience, ça finit par bien sortir, mentionne le contremaître Alexis Favron. Cette année, ç’a été un peu plus facile.»

Sachant qu’il y avait rué dans les parcs, les cols bleus y ont particulièrement mis du temps.

«Quand on voit la quantité de monde qu’il y a sur les glaces, qu’on se fait remercier, qu’on se fait dire qu’on est bon, qu’on est gentil, […] c’est une source de motivation de donner la petite coche de plus», souligne le col bleu.

Les équipes comptent par ailleurs sur de l’équipement dont elles ne disposaient pas dans les années précédentes, facilitant leur tâche. Par exemple, les rouleaux sur lesquels sont mis les tuyaux d’arrosage sont désormais électriques plutôt que manuels.

Saint-Laurent étudie toujours la possibilité d’avoir une glace réfrigérée. Le lieu exact, le financement et le budget sont notamment à être déterminés.

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