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AIEM : s’adapter pour abolir les barrières

Roberto Labarca se tient dans l'entrée de l'AIEM.
Roberto Labarca, le directeur général de l'AIEM. Photo: Félix Lacerte-Gauthier

Ayant pour mission d’accueillir les nouveaux arrivants et de favoriser leur intégration, l’Accueil aux Immigrants de l’Est de Montréal (AIEM) a dû revoir ses façons de faire afin de s’adapter à la situation actuelle et aux normes en vigueur. L’organisme essaie tant bien que mal de poursuivre ses activités.

« Dès le début du mois de mars, on avait fermé physiquement le bureau, mais on continuait d’apporter un accompagnement par téléphone et vidéoconférence », se rappelle Roberto Labarca, directeur général de l’organisme.

Malgré la fermeture des espaces, les demandes continuaient d’affluer. Deux réceptionnistes continuaient de prendre les appels et de diriger les personnes ayant besoin d’aide.

« Il y en a qui ne parle ni le Français ou l’anglais, et auxquels on devait expliquer les consignes. On a aussi fait beaucoup de soutien psychologique. Les gens ont besoin de parler et d’avoir des informations. On s’adapte », révèle M. Labarca.

« Le processus d’immigration peut durer des années. On est là pour aider tout le monde, peu importe depuis combien de temps ils sont arrivés au Québec. Certains ont besoin de ce soutien. » – Roberto Labarca, directeur général de l’AIEM

Depuis le 25 mai, les employés ont recommencé à fréquenter tranquillement le bureau. Ceux-ci ont néanmoins plusieurs restrictions, dont de devoir alterner entre télétravail et présence sur place afin de ne pas être trop nombreux en même temps. De même, les heures de dîner doivent se faire en rotation.

« C’est complexe et c’est beaucoup d’organisation. Il y a des défis, mais on continue de donner nos services », ajoute M. Labarca.

Cette semaine, les rendez-vous commencent également à reprendre à un rythme réduit. Une personne à l’entrée de l’immeuble filtre les visiteurs pour ne laisser passer que ceux ayant un rendez-vous. Le port du masque est imposé, mais l’AIEM en donne à ses visiteurs n’en ayant pas.

« Il faut aussi adapter nos salles, explique M. Labarca. Par exemple, on a installé du plexiglas dans nos bureaux où se font les rendez-vous. On pense aussi à l’installation de caméra pour filmer les vidéoconférences et webinaires. C’est beaucoup de coûts. »

Bien qu’il ait vu une légère baisse pour les demandes de services, M. Labarca s’attend à ce que la demande soit plus forte qu’avant dès la réouverture des aéroports. D’ici là, son équipe se tient prête.

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