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Un sentier littéraire à Ladauversière

Un sentier littéraire à Ladauversière
Marie Simard, bibliothécaire jeunesse à l'arrondissement. Photo: Gracieuseté

Les activités en salle n’étant pas vraiment possible, la bibliothèque Saint-Léonard propose cet été un sentier littéraire au parc Ladauversière. Il s’agit d’un livre dont la lecture s’effectue en marchant.

«C’est un livre d’images qui a été séparé. Chaque page devient une pancarte dans le parc. Ça permet aux personnes de le lire en se déplaçant physiquement d’une affiche à l’autre», résume Marie Simard, bibliothécaire jeunesse à l’arrondissement.

Pour ce premier livre, c’est un conte de Beatrix Potter qui a été retenu. L’écrivaine anglaise avait écrit ses œuvres au tournant du XXe siècle.

«J’ai choisi des livres qui étaient libres de droits. Ça a été écrit il y a longtemps, mais c’est encore d’actualité», croit la bibliothécaire.

J’ai essayé de prendre des livres qui s’adressent à différents lectorats. Ils s’adressent tous aux enfants, mais peuvent être lus en famille. – Marie Simard, bibliothécaire jeunesse à l’arrondissement

Deux autres parcours littéraires s’ajouteront au courant de l’été, dans les parcs Delorme et Luigi-Pirandello.

«Ils sont en train d’être préparés. Il y aura donc trois histoires en marche pendant l’été. Pour les deux autres, je suis allé vers des œuvres un peu plus contemporaines, mais elles sont quand même libres de droits», explique Mme Simard.

Chaque panneau est numéroté pour indiquer les pages. Le parcours prend une quinzaine de minutes à accomplir, en incluant la lecture.

«Il faut que les panneaux soient rapprochés. On ne veut pas que les gens se perdent en essayant de chercher la prochaine pancarte», s’exclame la bibliothécaire.

Le concept de StoryWalk (histoire en marche), avait initialement été lancé en 2012 à la Kellogg-Hubbard Library, situé dans le Vermont. Depuis, il a été repris a plusieurs endroits, mais reste toutefois plutôt inusité au Québec.

«L’idée est d’allier la littératie à l’activité physique, et de créer un projet intergénérationnel. Avec la pandémie, notre offre de service a dû diminuer grandement. L’idée était d’offrir quelque chose de physique aux résidents de l’arrondissement», ajoute Mme Simard.

Elle ajoute que le projet permet à la bibliothèque de maintenir une présence dans les parcs, malgré la pandémie.

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