Élections fédérales: l’éducation, la priorité d’Alicia Di Tullio
Née aux États-Unis, Alicia Di Tullio est devenue citoyenne canadienne à l’âge de deux ans. Elle grandit à Saint-Léonard, où elle va à l’école et s’implique dans des activités communautaires et sociales.
Après son secondaire, elle déménage pour faire un baccalauréat en études interdisciplinaires à l’Université d’Ottawa.
Inspirée à l’idée de contribuer à l’épanouissement des plus jeunes membres de notre société, la jeune Léonardoise décide de travailler dans un centre d’éducation de la petite enfance à Gatineau. Elle reste en Ontario et déménage par la suite à London, où elle obtient son diplôme en éducation de la petite enfance au Fanshawe College.
Elle étoffe ensuite sa formation à l’Université McGill pour étudier l’éducation inclusive, et commence à travailler avec des enfants autistes et ayant des besoins spéciaux pour la Commission scolaire English-Montréal.
La jeune candidate affirme être consciente qu’il y a actuellement une pénurie d’enseignants.
«Moins d’étudiants sont attirés par la profession, car les conditions de travail sont difficiles en raison de l’augmentation du nombre d’enfants avec besoins spéciaux, du manque de soutien pour ces derniers, de l’augmentation des tâches administratives et de salaires qui n’ont pas augmenté avec le coût de la vie», clame-t-elle.
«Au fil des ans, les gouvernements n’ont cessé de faire des coupes dans notre système éducatif et la pandémie a plus que jamais mis en évidence les conséquences de ces décisions financières, ainsi que la pénurie d’enseignants. Cette situation a été portée à l’attention du public et il est grand temps que les choses changent.»
Les priorités affichées par la candidate du Nouveau Parti démocratique (NPD) sont donc la création d’un environnement éducatif ouvert et inclusif pour les enfants. La création de meilleures conditions de travail pour remédier à la pénurie du personnel enseignant constitue également son cheval de bataille pour cette campagne.