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La prévention pour diminuer les cas de maltraitance

Photo: Archives TC Media

La maltraitance et l’abus de personnes âgées est toujours un dossier préoccupant, affirme le directeur général de la FADOQ, Danis Prud’homme.

Depuis 2010, la ligne d’aide abus aînés a reçu plus de 20 000 appels, ce qui laisse présager qu’il y a beaucoup plus de cas qui restent sous silence.

«Il y a eu 40 enquêtes du curateur public en 2013-2014, mais ce n’est pas tout le monde qui parle. Plusieurs se sentent humiliés ou ils ont peur de dénoncer», indique M. Prud’homme.

Pour illustrer la situation, le directeur général compare l’abus auprès des aînés au sexe dans les années 1950. «La maltraitance est devenue aussi tabou que la sexualité à cette époque», explique-t-il.

Malgré les efforts mis en place par différentes institutions depuis 2010, le directeur croit que le nombre de cas a augmenté au cours des dernières années.

«Je pense qu’il y a plus de cas qu’avant, mais il faut également dire qu’il y a de plus en plus de gens qui en parlent. Je crois que le fais qu’on en parle un peu plus ouvertement a encouragé certains de dénoncer», croit-il.

Prévention
Afin de diminuer le nombre de cas d’abus et de maltraitance auprès de personnes âgées, le directeur prône les techniques de prévention.

«Il faut développer des outils auprès des autres groupes de la société afin de contrer ce crime. Déjà, différents intervenants, dont les policiers, mettent en place des outils pour sensibiliser la population, mais également pour mieux intervenir dans les situations. Je ne pense pas qu’on pourra enrayer les abus, mais ça va nous permettre d’en diminuer le nombre», souligne M. Prud’homme.

Plus de 50 000 personnes ont été sensibilisées aux abus et à la fraude auprès de personnes âgées, par l’entremise du programme aîné avisé de la FADOQ.

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