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Quatre peupliers abattus à Pointe-Saint-Charles

Une photo qui illustre un des quatre peupliers abattus la semaine dernière. Photo: Annie Bourque

Des employés de la Ville de Montréal ont récemment procédé à l’abattage de quatre peupliers dans le parc Marguerite-Bourgeoys, reconnu comme le poumon vert de Pointe-Saint-Charles.

Ces travaux, amorcés en 2018, ont été exécutés à l’intérieur d’un large périmètre de sécurité étant donné que ces arbres matures atteignent 30 mètres de hauteur.

«Au printemps l’an dernier, des troncs ont été cassés lors de tempêtes de vent et on craignait pour la sécurité des résidents», explique Nadine Tessier, inspectrice en horticulture pour l’arrondissement du Sud-Ouest.

Au cours de leur évaluation, des inspecteurs ont constaté que certains troncs étaient pourris en raison d’une invasion de champignons. Au total, 14 des peupliers deltoïdes sur 26 seront donc abattus.

«On remplace chaque arbre qui a été coupé», assure Mme Tessier, précisant qu’une trentaine d’espèces, dont des noyers, érables, ormes, pruches, peupliers deltoïdes, pins ont été plantés l’an dernier. D’ici l’automne prochain, on prévoit le reboisement d’une quarantaine d’autres.

«Le parc compte en moyenne 400 arbres et c’est pourquoi on n’a pas l’impression d’une coupe à blanc», observe-t-elle. Toutefois, à proximité de la rue Wellington et Charlevoix, on peut apercevoir nettement les quatre troncs amputés créant une espèce de trou béant.

Plus au sud du parc, les peupliers plantés en 2011, atteignent environ 10 m de hauteur.

Récupération

Des citoyens sur Facebook ont exprimé le souhait de récupérer les troncs des peupliers. «L’idée est bonne, mais elle est non applicable puisque le bois est attaqué par des champignons», précise l’horticultrice.

Cependant, les branches sont récupérées et transformées en copeaux. À leur tour, ils seront utilisés pour le compostage ou dans les plates-bandes.

40

Nombre d’arbres qui seront plantés en 2019 dans le parc Marguerite-Bourgeoys de Pointe-Saint-Charles qui compte à lui seul 400 espèces.

Conditions pour abattre un arbre

-Il est mort ou montre un dépérissement irréversible

-Il est atteint d’une maladie et l’abattage devient la seule option valable.

-Il peut causer un dommage aux personnes ou aux biens.

Nadine Tessier, inspectrice en horticulture pour l’arrondissement du Sud-Ouest veut replanter chaque arbre qui a été coupé. Photo: Gracieuseté –Arrondissement du Sud-Ouest

Un tronc de peuplier ravagé par des champignons. Leur abattage est nécessaire compte tenu de leur dépérissement et du danger qu’il représente pour les résidents.  Photo: Gracieuseté– Arrondissement du Sud-Ouest

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