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Musique montréalaise : Lola Melita, une voix à suivre

Photo: Gracieuseté

Lola Melita a fait ses premiers pas dans le monde de la musique alors qu’elle entrait à peine dans la vingtaine. Il y a environ un an, cette habitante de Saint-Henri sortait son premier single, Nights in Paris. À l’occasion de la sortie de sa deuxième chanson, Dreaming is all I have , le vendredi 3 décembre, Métro a rencontré la jeune chanteuse de 23 ans.

C’est au café September de la rue Notre-Dame que Lola Melita avait donné rendez-vous à Métro. Depuis qu’elle vit à Saint-Henri, après avoir grandi dans l’ouest de l’Île, elle fréquente régulièrement l’endroit pour y travailler.

Lola Melita a commencé à suivre des cours de chant il y a quatre ans, ce qui lui a donné l’occasion de présenter à sa professeure les chansons qu’elle écrivait depuis son plus jeune âge. Encouragée par cette dernière, Lola Melita se dirige vers une pratique professionnelle musicale.

Elle envoie une démo au label français Tôt ou tard, qui accepte de la signer. « Pour moi, c’était un choc, je n’avais pas vraiment d’expérience, je ne me voyais pas avec un potentiel de faire de la musique dans ma vie. Quand j’ai signé avec eux, ça m’a permis de me découvrir et de développer ma voix artistique. »

De cette collaboration née son premier single, Nights in Paris. Par la suite, elle quitte le label, et signe dans un second, toujours parisien, Unity. C’est avec ce dernier qu’elle sort sa nouvelle chanson Dreaming is all I have.

Mélodies et sentiments

Les airs de Lola Melita utilisent un son qui chavire entre la pop et l’électro. Pour écrire et interpréter ses chansons, l’artiste n’hésite pas à puiser au fin fond de ses sentiments. « Pour moi, le message est super important. »  La plupart du temps, ce sont ses peines de cœur qui sont la source d’inspiration de ses chansons.

Dreaming is all I have a été écrite alors que Lola Melita avait décidé de quitter Montréal pour vivre à Londres. Les deux séjours de quelques mois se sont avérés bercés de solitude, d’autant plus renforcée avec les restrictions sanitaires héritées de la pandémie de COVID-19. La chanson évoque une histoire d’amour commencée à Montréal, et qui s’était peu à peu effritée avec la distance.

Partager son temps

Pour l’instant, la musique n’est pas l’activité principale de Lola Melita. Cette dernière partage son temps de création avec son emploi dans l’agence de mannequins Humankind, située également à Saint-Henri. Au sein de la compagnie, elle gère les mannequins et leurs possibles employeurs. Elle-même pratique de temps en temps le mannequinat.

La mode tient une place particulière dans son travail artistique « Quand tu es chanteuse, c’est très axé sur l’image. [..] Je suis chanceuse de travailler dans ce domaine parce que ça m’a permis d’affronter tout ce côté brending de représentation visuelle, qui est hyper difficile. » Au mois de janvier, une nouvelle chanson sortira. Si pour l’instant aucun album n’est au programme, c’est un projet qui enchanterait la jeune artiste.

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