Pierre Dumouchel prend les commandes de l'ÉTS

Nommé par le gouvernement du Québec en février, M. Dumouchel a fait part de cette volonté lors de son investiture qui avait lieu le 25 avril devant plus de 300 invités provenant des milieux universitaires, industriels et politiques.

L’ÉTS connaît certes un développement exceptionnel. Au départ, ça ne devait être qu’un projet pilote de cinq ans. On prévoyait accueillir seulement 50 étudiants, a-t-il rappelé. Aujourd’hui, on y forme bon an mal an le quart des nouveaux ingénieurs du Québec. On place 3000 étudiants chaque année. Tout un développement. Mais celui qui devient le cinquième directeur général de l’histoire de l’institution de la rue Notre-Dame souhaite aller encore plus loin. «Mon objectif est de donner un nouvel élan pour en faire une école d’ingénierie de calibre mondial pour 2024» alors que l’ÉTS aura 50 ans, a-t-il dit.

Il a invité toute l’équipe de l’ÉTS et tous les partenaires à se mobiliser pour atteindre cet objectif. «Je mettrai tous les efforts pour mener cette nouvelle aventure à bien», a assuré Pierre Dumouchel. «J’ai une grande ambition pour l’ÉTS, et je n’ai aucun doute dans notre capacité à la réaliser.»

Pour y arriver, l’homme a un plan: augmenter le nombre de chaires de recherche, renforcer l’engagement citoyen de l’ÉTS dans la communauté, notamment avec le projet du Quartier de l’innovation, encourager les étudiants à poursuivre leurs études aux cycles supérieurs.

Il faut aussi «recruter des professeurs dynamiques pour attirer les meilleurs étudiants», a insisté le directeur général.

Autre ingrédient: accroître davantage la symbiose avec l’industrie. Présentement, déjà 75% des projets de recherche de l’ÉTS sont réalisés en collaboration avec l’industrie, a indiqué M. Dumouchel.

Soutenir le développement économique

«Notre mission: soutenir le développement économique du Québec», a par ailleurs déclaré Pierre Dumouchel, rappelant que l’ÉTS joue un «rôle de premier plan dans la recherche et l’innovation». Il s’agit d’un créneau majeur puisque, a-t-il précisé, «les nouvelles entreprises technologiques génèrent les bénéfices sociaux et économiques les plus importants» pour la province.

L’institution se doit aussi de contribuer à stimuler l’entrepreneuriat, a mentionné Pierre Dumouchel, constatant que «le Québec souffre d’un déficit sur ce plan.»