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Une forêt éphémère pour des changements durables

Les sapins de Noël ont eu une deuxième vie au parc Jarry dans la forêt éphémère. Photo: Vincent Rioux

Les sapins de Noël, ces majestueux conifères qui peuplent les forêts boréales du Québec sont si jolis au milieu du salon durant le temps des fêtes. Pourtant, dès le début du mois janvier, ils se retrouvent au trottoir. Cette année, question d’en profiter un peu plus longtemps, les résidents étaient invités à venir planter leur sapin accompagné d’un souhait pour 2021, au parc Jarry, afin de créer une forêt éphémère.

Le projet est l’initiative de la Coalition des amis du parc Jarry, un regroupement citoyen qui a pour mission notamment de mettre en valeur le parc en tant qu’espace vert.

En association avec l’arrondissement Villeray – Saint-Michel – Parc-Extension, la coalition a obtenu une subvention de 1000$ de l’organisme canadien Les Amis des parcs pour mettre en œuvre le projet.

La participation à cette première expérience a été «excellente, au-delà de toute attente», se réjouit Michel Lafleur, président de la Coalition des amis du parc Jarry.

Quelque 250 arbres ont été érigés entre le 9 et le 17 janvier. Des milliers de personnes sont venus visiter la forêt éphémère, croit M. Lafleur.

«C’était devenu une activité durant la semaine de se balader dans la forêt et de lire les souhaits que les gens avaient écrits», ajoute-t-il.

À cet effet, les participants pouvaient accrocher un souhait pour la nouvelle année sur un sapin. Le vœu le plus récurrent est bien sûr «la fin de la COVID, que le virus parte», indique M. Lafleur.

Une meilleure canopée

Un autre souhait populaire est celui de planter plus d’arbres note le président de la coalition.

Beaucoup de gens ont souhaité «que la forêt éphémère ne soit pas juste éphémère, mais qu’éventuellement il y ait une augmentation significative de la canopée dans le parc», précise-t-il.

Il s’agit d’ailleurs d’une priorité pour la coalition qui milite pour l’augmentation de nombre d’arbres.

«Le parc a un nombre d’arbres relativement limité, observe celui qui est aussi professeur associé au département de chimie de l’Université de Montréal. Il y a eu passablement de coupes notamment en raison de l’agrile du frêne et des arbres qui sont devenus trop vieux. Les efforts pour augmenter la canopée ont été limités dans les dernières années», constate-t-il.

À savoir si la forêt éphémère reviendra l’année prochaine, M. Lafleur admet qu’il a eu beaucoup de demandes en ce sens, mais que cela relève aussi de l’arrondissement et du soutien financier.

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