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Mettre de l’avant la parole des jeunes avec le Hip-Hop et le rap

Alyssia Tranoris et Anne-Sophie Regnaud donnent des ateliers de rap au parc Jarry pour les jeunes de 14-25 ans. Photo: Julien Lachapelle/Métro Média

Permettre aux jeunes de s’exprimer sur des enjeux les touchant personnellement, c’est ce que les rappeuses Alyssia Tranoris et Anne-Sophie Regnaud désirent faire avec les ateliers Hip-Hop Jarry qui se tiendront les 3 et 10 août au parc Jarry.

Travaillant pour le bureau de la consultation jeunesse de Parc-Extension, un organisme dont la priorité est d’accompagner les jeunes de 14-25 ans vers «une plus grande autonomie», les deux rappeuses avaient envie de libérer la parole des jeunes des différents quartiers de Montréal, dont Villeray, au sein de la société québécoise.

«On juge qu’ils ne sont pas vraiment écoutés par le gouvernement du Québec. On ne trouve pas ça correct et on s’est dit que la meilleure manière de s’exprimer, c’était à travers le hip-hop et le rap», mentionne Alyssia Tranoris.

Anne-Sophie Regnaud et elle jugent que le gouvernement investit beaucoup dans la jeunesse au niveau de l’emploi et de l’école en oubliant d’autres secteurs essentiels.

«L’école et l’emploi, c’est important, mais les activités et la vie extérieure des jeunes, ce l’est tout autant», soutient Anne-Sophie Regnaud.

S’exprimer librement gratuitement

N’importe quel jeune de 14 à 25 ans peut venir aux ateliers des deux musiciennes gratuitement.

«Un jeune arrive là-bas avec de l’ambiance qu’on aura mise à l’avance pour bien les accueillir », mentionne Anne-Sophie en riant.

Par la suite, Anne-Sophie et Alyssia vont parler aux jeunes pour savoir ce qui les habite à l’intérieur d’eux-mêmes. Tous les enjeux ou problématiques sont acceptés, peu importe la nature de cette dernière.

«Un jeune nous a dit que, selon lui, le poulet était trop cher dans les épiceries se trouvant dans des communautés autochtones», raconte Anne-Sophie Regnaud.

Cette revendication de la personne en question s’est transformée en chanson rap.

En entretien avec Métro Villeray, les deux rappeuses ont indiqué que les jeunes ont grandement apprécié l’initiative lors de la première journée ayant eu le 20 juillet.

«Ils nous ont dit avoir été en mesure de s’exprimer librement sans jugement», affirme Alyssia Tranoris.

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