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QS demande la régularisation des enfants à statut précaire

Le député de Québec solidaire Andrés Fontecilla
Le député de Québec solidaire Andrés Fontecilla. Photo: Josie Desmarais/Métro

Finir son secondaire et ne pas pouvoir poursuivre ses études aux collèges ou à l’université, c’est ce que redoutent de nombreux enfants immigrants à statut précaire au Québec. Ici l’école est gratuite jusqu’à l’âge de 18 ans. Mais le jeune immigrant de parents sans statut et par ricochet sans-papiers, lui aussi, n’a pas droit au programme de prêts et bourses.

Voilà pourquoi Québec solidaire (QS) lance un appel au gouvernement québécois en vue de mettre en place «un programme juste et équitable de régularisation des personnes immigrantes sans statut », ce qui contribuerait à améliorer significativement les conditions de vie des jeunes et de leurs familles.

Lors d’un événement à Parc-Extension, les députés de QS, Andrés Fontecilla et Guillaume Cliche-Rivard, se sont joints au Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (CTI) afin de soutenir un groupe d’enfants et de jeunes immigrants à statut précaire.

«Ces jeunes sont scolarisés au Québec, ont un grand sentiment d’appartenance à notre société et méritent de pouvoir atteindre leur plein potentiel ici. En régularisant leur statut d’immigration ainsi que celui de leurs familles, c’est toute la société québécoise qui en sortirait gagnante», a déclaré M. Fontecilla.

Peur de devoir arrêter l’école

Hardeep*, jeune athlète de 19 ans ayant gagné des compétitions au Québec est l’un d’entre eux. Il vient de terminer ses études secondaires avec la peur au ventre de devoir quitter le Canada ou de ne pas pouvoir aller plus loin ici.

 «J’adore l’école, mes collègues et ma vie ici. J’ai des opportunités ici. Mais maintenant, je finis le secondaire et je crains de ne pas pouvoir continuer mes études et aller au CÉGEP. J’ai peur que ma famille et moi soyons déportés alors que toute ma vie est ici», a-t-il dit.

Amandeep*, 17 ans, qui dit aimer le Québec exprime les mêmes craintes. «Nous voulons tout simplement être comme nos collègues. Pouvoir étudier et travailler plus tard. Nos parents ont peur. Nous avons peur. Peur de devoir quitter notre nouveau pays», a-t-il affirmé, selon un communiqué de QS.

Malheureusement, les enfants et les jeunes immigrants sans statut ou à statut précaire sont invisibles. Il leur est interdit d’avoir les mêmes rêves et les mêmes aspirations que leurs collègues de classe.

Mostafa Henaway, représentant du CTI.

Le programme de régularisation proposé par le parti permettrait, entre autres, aux familles qui ont au moins un enfant d’avoir accès à un Certificat de sélection du Québec, puis à la résidence permanente.

Selon le nouveau député de QS Guillaume Cliche-Rivard, l’obtention de la résidence par ces jeunes leur permettrait de se concentrer sur leur plein développement plutôt que «d’avoir à constamment craindre le pire».

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