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Si proche, si loin!

Arcadio Marcuzzi

À quelque 10 semaines du coup d’envoi de la Ligue des champions de la CONCACAF et de sa campagne 2019, l’Impact connaît déjà l’identité de son premier rival en huitièmes de finale: le club costaricain Deportivo Saprissa, tel que déterminé par un tirage au sort tenu lundi à Mexico.

Si le onze montréalais peut être soulagé d’avoir évité d’entrée de jeu l’un des quatre ténors mexicains éparpillés des deux côtés du tableau du tournoi continental, les Ticos de Saprissa ne sont pas à prendre à la légère, bien au contraire!

L’une des pointures fortes de l’Amérique centrale, les Morados ont renoué avec le succès international en raflant, il y a quelques semaines, la troisième édition de la Ligue CONCACAF, leur premier sacre continental depuis 2005. Au cœur de cette conquête se trouvait un visage familier pour les supporteurs du Bleu-blanc-noir: celui de Johan Venegas, devenu l’un des cadres de Saprissa depuis son retour au bercail, après une aventure en MLS plutôt décevante avec Montréal et le Minnesota. 

Thierry Henry et ses hommes peuvent se consoler cependant. Au-delà du rival compliqué qui se dressera devant l’Impact lors de la première série aller-retour, à la mi-février (les dates doivent encore être confirmées), son côté du tableau est de loin le moins dangereux des deux, avec un seul rival de LigaMX – Tigres UANL –, contre trois en face – América, Cruz Azul et León –, en plus des puissances de la MLS que sont le LAFC et Atlanta United. 

Le défi demeure entier néanmoins pour une équipe qui en sera à sa première Ligue des champions depuis 2015, en pleine transition, avec un nouvel entraîneur et des effectifs en construction, pour se frotter à un adversaire bien rodé et ayant déjà disputé bon nombre de matchs compétitifs dans son championnat national. 

Encore une éternité 

Si les 10 semaines qui nous séparent du début de la campagne 2019 peuvent sembler une éternité pour les supporteurs qui s’ennuient déjà de revoir leur équipe en action, le compte à rebours est bien lancé pour Thierry Henry, Olivier Renard et tout l’état-major montréalais; le chantier est important et la marge de manœuvre dont ils disposent sous le plafond salarial n’est pas énorme. 

Le moment de vérité venu, l’Impact devrait être supérieur à Saprissa, sur papier à tout le moins. Reste maintenant à voir la qualité des renforts qui s’amèneront à Montréal au cours des prochaines semaines pour donner à Henry toutes les chances d’entamer son aventure nord-américaine du bon pied. Si Renard et ses hommes font bien les choses, un beau parcours continental pourrait s’ouvrir devant les Montréalais. 

L’an 2015 est un peu loin, mais il est difficile de ne pas s’enthousiasmer lorsqu’on se souvient combien ça avait été magique de voir l’Impact «marquer l’histoire». Cinq ans plus tard, il me semble qu’on est dus pour se faire autant plaisir… sinon plus! 

Le début du camp de l’Impact annoncé

L’Impact a annoncé hier que son camp d’entraînement s’amorcera le 14 janvier au Complexe Marie-Victorin. Le club prendra le chemin d’Orlando deux jours plus tard et y restera jusqu’au 29 janvier. Il poursuivra ensuite sa préparation floridienne à St. Petersburg, après un bref retour au bercail.

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