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Trucs pour mieux affronter l'hiver: automobilistes, n'ayez pas froid aux yeux!

Mon pays, c’est l’hiver. C’est beau, certes, mais ça peut être problématique pour la voiture. Gel, froid, tempêtes… Voici quelques solutions à des pépins que vous arriverez à régler si vous n’avez pas froid aux yeux!

Le séchoir plutôt que l’eau chaude
La serrure de votre véhicule, côté conducteur, est gelée? Vérifiez ce qu’il en est des autres serrures – peut-être aurez-vous plus de chance. Mais ne forcez ni en tournant la clé dans la serrure ni en tirant de toutes vos forces sur la poignée : vous pourriez tout abîmer. En bon automobiliste prévoyant, vous devriez avoir dans votre poche (et non dans le véhicule!) un flacon de liquide dégivreur. Vous n’en avez pas? Zut.

Verser de l’eau chaude sur la serrure n’est pas une bonne idée. L’eau regèlera en quelques secondes. Si vous avez accès à une prise électrique à proximité, utilisez un séchoir. Quelques minutes devraient suffire pour venir à bout de la serrure la plus récalcitrante.

Sinon, chauffez votre clé à l’aide d’un briquet, puis essayez de l’insérer (la clé, pas le briquet!) dans la serrure. Plusieurs répétitions de la manœuvre seront requises pour venir à bout du cadenas de glace. Pendant l’opération, conservez vos gants pour ne pas vous brûler les doigts. Et pour empêcher que la situation se répète, stationnez votre véhicule la veille de façon à ce que le soleil du petit matin en réchauffe les flancs.

Pas de «zigonnage» au démarrage
Dès que le mercure descend, on entend une cacophonie de moteurs qui tentent de se mettre en branle. Que de stress pour les démarreurs… Il y a moyen de l’éviter, ce stress. D’abord, lorsque votre véhicule refuse de démarrer, ne ramenez pas la clé en position fermée; ça entraînerait une autre injection d’essence et, éventuellement, la «noyade». Il vous suffit de relâcher la clé, d’attendre quelques secondes et de tenter un autre démarrage, sans jamais vous acharner trop longtemps à faire tourner le démarreur (10 ou 15 secondes, c’est bien assez).

Prenez le temps de consulter le manuel du propriétaire (vous savez, la brique qui dort dans votre boîte à gants?). On vous y recommandera, par exemple, d’enfoncer l’accélérateur à fond – ou juste aux trois quarts. Sachez qu’à moins de rouler dans un vieux bazou à carburateur, il ne vous sert à rien de «pomper» cet accélérateur.

Après quatre ou cinq tentatives, toujours rien? N’insistez pas, ça n’ira pas mieux après la sixième, la septième, etc. Faites plutôt appel aux services de dépannage, empruntez les transports en commun, sautez dans un taxi… ou prenez congé.

Vitres gelées: pas touche!

Les vitres sont elles aussi gelées? Qu’elles soient à manivelle ou à ouverture électrique, n’y touchez pas, sinon vous risquez d’en endommager le mécanisme. Attendez simplement que votre véhicule soit réchauffé pour les actionner.

Au garde-à-vous, les essuie-glace
Une tempête est prévue la nuit prochaine? Mieux vaut prévenir que guérir : lorsque vous immobiliserez votre véhicule, le soir précédent, assurez-vous que l’interrupteur de vos essuie-glace soit à la position fermée («off»). Mieux encore : relevez manuellement les balais en position verticale.

Ainsi, le lendemain matin, au démarrage, vos essuie-glace ne lutteront pas contre l’amas de neige qui aura enseveli le pare-brise – ce qui en abîmerait les pivots et pourrait même brûler le mécanisme. Si la tempête survient sans crier gare et que vos essuie-glace sont collés au pare-brise, déblayez-les soigneusement sans en abîmer les balais, puis décollez-les à la main, tout doucement.

Merci à Sylvain Légaré, analyste en consommation automobile chez CAA-Québec, pour sa collaboration.

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