Soutenez

Et si la Chine avait la solution pour attirer des femmes en techno?

Évènement de réseautage de She Loves Tech en Israël Photo: Collaboration spéciale

Une compétition internationale de start-ups lancée en Chine, She Loves Tech, aura lieu à Montréal pour aider l’entrepreneuriat féminin canadien. C’est une occasion pour les entreprises d’ici de s’ouvrir au marché de l’empire du Milieu mais aussi de s’inspirer de ce qui s’y fait pour promouvoir les femmes en techno (divulgâcheur: les Chinois sont meilleurs que les États-Unis et que nous!).

Comme plusieurs pays d’Amérique du Nord, la Chine connait des problèmes d’inégalités hommes-femmes sur le marché du travail. D’un point de vue entrepreneurial, se couper de la main d’oeuvre féminine n’est pas une bonne décision, d’après Rhea See, qui est membre de l’organisation de l’évènement She Loves Tech.

«Encourager davantage de femmes à rejoindre l’industrie de la technologie et à fonder des entreprises n’est pas seulement « moralement bien », mais une décision d’affaires intelligente, mentionne Mme See. Cette dernière a fait valoir que les femmes sont les principales consommatrices dans les ménages et qu’elles stimulent du même coup la croissance de plusieurs industries.

Certes, les hommes restent plus nombreux à occuper des postes de la haute direction, mais les Chinoises prennent de plus en plus leur place. «La Chine est devenue tranquillement l’un des meilleurs endroits au monde pour les femmes entrepreneures. Les entreprises technologiques et les sociétés financières à succès sont dirigées par des femmes», observe Rhea See.

«Bloomberg signalait en 2016 que 55% des nouvelles entreprises techno chinoises sont fondées par des femmes. C’est beaucoup plus élevé qu’aux États-Unis, avec 22%!» – Rhea See

En terme d’investissement, les Chinoises ne sont pas en reste. Chen Xiaohong, de H Capital, a crée un nouveau fonds d’investissements de 500M$, le plus important jamais fondé par une femme, selon l’entreprise d’informations financières Preqin. Mme See précise que le plus grand fonds dirigé par une femme aux États-Unis valait la moitié.

Un autre bel exemple de réussite chinoise est Ctrip. «C’est la plus grande agence de voyages en ligne de Chine et les membres de la haute direction sont majoritairement des femmes, souligne Rhea See»

Devant ces exemples positifs pour les femmes entrepreneures de Chine, les organisateurs de l’évènement She Loves Tech croient en la nécessité de créer des occasions d’affaires pour les femmes ailleurs dans le monde, que ce soit pour les cheffes d’entreprises et les consommatrices. «Nous voulons encourager les femmes à exploiter la technologie pour résoudre les problèmes internationaux auxquels le monde est confronté et à créer de la richesse, de la prospérité et un impact social positif», dit Rhea See.

Au cours de l’événement montréalais de She Loves Tech, dix startups feront une présentation de cinq minutes devant des juges et elles répondront par la suite à leurs questions pendant trois minutes. Chaque juge donnera une note et l’équipe qui obtiendra le résultat le plus élevée l’emportera. L’équipe gagnante courra la chance de présenter son produit et ses idées à Beijing, à l’occasion de la finale de She Loves Tech, en plus de participer à un camps d’entrainement d’une semaine, aussi en Chine, pour être à même de conquérir le marché chinois….

She Loves Tech Canada
Mercredi, 2 août 2017 à partir de 17h30, à l’Université Concordia
Université de Concordia

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.