Spider-Man s’envoie en l’air à New York!
Enfin, un bon jeu mettant en vedette Spider-Man! Non seulement The Amazing Spider-Man (Beenox/Activision) offre une belle variété de jouabilité, mais l’ergonomie de ses commandes fera sûrement école!
L’histoire se déroule peu de temps après la fin du film The Amazing Spider-Man. Notre héros doit extirper de prison un scientifique possédant la recette de l’antidote d’un poison transformant les gens de la Big Apple en mutants. Le titre (fait au Québec!) nous présente une autre facette de la vie de Peter Parker.
J’ai beaucoup apprécié le grand sentiment de liberté alors qu’on se balance au-dessus (littéralement!) des immeubles de New York. La prise en main sur Xbox 360 a été réfléchie. Les différentes actions de l’homme-araignée s’assimilent rapidement.
Afin de nous déplacer sur la pléthore de structures, un bouton suffit! Une fois qu’on a appuyé dessus, on voit des silhouettes de Spidey en surbrillance. Elles indiquent les points d’arrimage de l’homme masqué. Il peut grimper partout! La représentation de New York est splendide. Les immeubles reflètent la lumière, et la quantité de détails surprend. Vous devrez cependant vous habituer aux commandes du balancement au bout de votre fil.
L’imitation n’est-elle pas la meilleure des flatteries? Par moments, j’ai eu une impression de déjà vu dans cette dernière création de la compagnie Beenox. Des éléments de jouabilité empruntés à Batman Arkham City et à Infamous 2.
Les combats semblent avoir été particulièrement influencés par Arkham City, mais avec des combos un peu moins séduisants. Il en manque! Un peu plus de folie fantastique aurait été bienvenue. Malgré tout, les bagarres demeurent amusantes et procurent un grand sentiment de puissance, surtout en mode furtif. Et que penser des habits de notre héros qui se détériorent au fur et à mesure des échauffourées, ou de la vastitude de notre théâtre d’opération à la sauce Infamous 2? Si ça marche… pourquoi pas?
Spider-Man a 50 ans!
Comme c’est un peu facile en mode normal, je suggère le mode «Héros». Plus musclé, celui-ci donne davantage de fil à retordre au joueur. Les fans purs et durs de la série apprécieront les «bonus». En ramassant des pages de bandes dessinées dissimulées un peu partout sur l’immense carte, ils pourront lire des BD rares de la série-culte, qui célèbre ses 50 ans. En guise d’hommage, nous pouvons aussi «débloquer» l’auteur de la série, Stan Lee, et l’incarner dans le jeu avec les pouvoirs de l’homme-araignée. Bravo Beenox!