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McKinnon supplie le secrétaire d'État d'empêcher son extradition

Après le refus de la Cour européenne des Droits
de l’Homme d’empêcher son extradition vers les États-Unis, le présumé
pirate informatique britannique Gary McKinnon supplie maintenant la
secrétaire d’État britannique de bloquer son transfert aux autorités
américaines.

Les
jours avant l’extradition de McKinnon, 42 ans, sont maintenant comptés.
À moins d’une intervention de la secrétaire d’État Jacqui Smith, le
présumé pirate, accusé d’avoir pénétré dans les réseaux informatiques
du Pentagone et de la NASA, pourrait être transféré aux autorités
américaines dans moins de deux semaines.

Une porte-parole de la secrétaire d’État a déclaré mardi à la BBC
que la demande de McKinnon était analysée par le département de
l’Intérieur, mais qu’aucune décision n’était prise quant aux mesures
qui pourraient maintenant être employées pour empêcher son extradition.

S’il est reconnu coupable aux États-Unis des crimes dont il est
accusé, McKinnon pourrait faire face à une peine d’emprisonnement
maximale de soixante ans. Mais l’avocate de McKinnon, Karen Todner,
soutient qu’il a commis ses crimes sur le sol britannique et qu’il doit
donc être jugé dans son pays d’origine et non pas aux États-Unis.

Le gouvernement américain affirme de son côté que McKinnon a commis
en 2001 et en 2002 le plus grand acte de piratage informatique de tout
les temps contre les États-Unis. Le gouvernement américain l’accuse
notamment d’avoir supprimé des fichiers contenant de précieuses
informations liées aux attentats terroristes du 11 septembre 2001.

McKinnon soutient pour sa part qu’il cherchait uniquement à obtenir
des renseignements sur la présence d’OVNI sur la Terre et qu’il ne
voulait en aucun cas poser un geste malicieux.

Le Britannique, qui affirme que son extradition serait une atteinte
aux droits humains, a perdu à la fin du mois dernier de juillet l’appel
qu’il interjetait pour bloquer la décision du gouvernement britannique
de le donner aux autorités américaines afin qu’il soit jugé aux
États-Unis. En dernier recours, il avait donc demandé à la Cour
européenne de se prononcer sur son cas, qui a également refusé, fin
août, d’empêcher son extradition.

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