Google passe à la vitesse supérieure dans l'ultra-haut débit
Google avait retenu en 2011 Kansas City pour commencer à tester ce projet, qu’il a depuis étendu à Austin et Provo, et auquel il a annoncé vouloir donner un gros coup d’accélérateur.
« Nous avons invité des villes dans 9 zones métropolitaines à travers les États-Unis (34 villes au total) à coopérer avec nous pour explorer ce qu’il faudrait pour leur apporter GoogleFiber », indique un responsable du groupe, Milo Medin, dans un message publié sur le site internet de Google.
Les zones métropolitaines concernées sont celles de San José et Portland sur la côte ouest, Salt Lake City dans l’Utah, Phoenix et San Antonio au sud et Nashville, Atlanta, Charlotte et Raleigh-Durham au sud-est.
Google explique vouloir faire une étude détaillée des facteurs locaux pouvant affecter la construction du réseau comme la topographie, la densité d’habitation, l’emplacement des réseaux d’infrastructures comme les conduites d’eau ou de gaz, les lignes électriques… « Nous voulons apporter Fiber dans chacune de ces villes, mais cela pourrait ne pas fonctionner pour tout le monde », prévient M. Medin.
L’annonce de Google a été saluée par l’association CCIA, qui réunit des entreprises du secteur technologique, qui a salué un développement positif « vu le manque sérieux de concurrence dans le haut débit ».
« Sur la dernière décennie, les États-Unis sont tombés derrière beaucoup d’économies développées à la fois pour les vitesses générales (de connexion) au haut débit et pour le prix par mégaoctet » transmis, a rappelé le président de la CCIA, Ed Black, dans un communiqué.
Il souligne qu’à Kansas City et Austin, à la suite de l’arrivée du réseau de Google, « les fournisseurs d’accès historiques ont fortement baissé leurs prix et accéléré leurs vitesses », et que cela a attiré des entrepreneurs et des capitaux dans ces villes.