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Orlando, une bête différente que les Red Bulls

Alexis Bélanger-Champagne, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Une autre semaine signifie un autre match crucial pour l’Impact, alors que la formation montréalaise se retrouve en position précaire dans la course aux séries.

Cette fois, l’Impact (6-8-6) aura l’occasion de faire mal à un rival direct, samedi, quand il recevra la visite de l’Orlando City SC. La troupe de Mauro Biello est coincée au 10e échelon de l’Association Est, à huit points du Crew de Columbus et du sixième et dernier rang donnant accès aux séries. L’Impact a également trois rencontres de plus à disputer que le Crew d’ici la fin de la campagne.

De son côté, Orlando City (8-8-6) occupe le septième rang, à deux points du Crew avec un match en main.

Cherchant à grimper au classement, l’Impact a frappé un mur le week-end dernier en encaissant un revers de 4-0 face aux Red Bulls de New York. Le Bleu-blanc-noir se retrouve toutefois dans un contexte idéal en août, alors que quatre de ses cinq matchs seront présentés au Stade Saputo.

«Il faut tourner la page et nous nous concentrons sur Orlando, a affirmé le défenseur Laurent Ciman plus tôt cette semaine. Nous traversons un passage difficile, mais nous avons plusieurs matchs à domicile à venir. Nous devons réagir si nous voulons participer aux séries. Il faut s’ouvrir les yeux et travailler.»

Si les Red Bulls ont fait mal à l’Impact en appliquant beaucoup de pression sur le joueur en possession du ballon, l’Orlando représente une bête bien différente.

«Ils ont deux bons attaquants puissants (Dom Dwyer et Cyle Larin) avec Kaká qui joue en retrait, a expliqué l’entraîneur adjoint Jason Di Tullio. C’est un style plus direct vers les attaquants, avec Kaká en dessous pour nous faire mal. Il va falloir rester compact et bien défendre. Et offensivement, nous allons devoir être opportunistes.»

Consultation vidéo

Les deux équipes devront par ailleurs être conscientes d’une nouvelle facette alors que les matchs de samedi seront les premiers en MLS où un système de vérification vidéo sera utilisé.

Seulement quatre situations peuvent provoquer la consultation des reprises: s’il y a but ou non, s’il y a penalty ou non, s’il doit y avoir carton rouge direct ou non et s’il y a une erreur dans l’identité d’un joueur puni.

«Nous avons assisté à une présentation de l’organisation des arbitres professionnels récemment, a noté le défenseur latéral Daniel Lovitz. On verra si c’est mieux ou non.»

Une période de rodage a eu lieu pendant environ 130 matchs à différents niveaux de jeu en Amérique du Nord. Selon les résultats présentés par l’organisation des arbitres sur 90 rencontres, environ neuf vérifications ont lieu par match par l’adjoint dans la tribune et l’arbitre sur le terrain intervient lui-même environ une fois tous les trois matchs.

Les vérifications entre l’arbitre sur le terrain et son adjoint vidéo se font par le système radio. Si l’arbitre décide d’activer la consultation vidéo, chaque consultation auprès des écrans aux abords du terrain prolonge en moyenne l’arrêt du jeu de 76 secondes. La décision finale revient tout de même à l’arbitre sur le terrain et le temps perdu s’ajoute aux arrêts de jeu en fin de demie.

Malgré cet ajout, personne dans le camp montréalais n’anticipe de grands changements dans la manière de jouer.

«Nous devons jouer de la même façon et laisser les arbitres démêler tout ça, a affirmé Lovitz. C’est la même chose pour les deux équipes et je ne pense pas que nous allons devoir changer quoi que ce soit.»

Ciman n’a pas toujours été tendre avec les arbitres depuis son arrivée en MLS en 2015. Malgré tout, l’utilisation de la reprise n’est pas quelque chose qui semblait l’enthousiasmer.

«Ç’a ses avantages et ses désavantages, a noté le Belge âgé de 31 ans qui avait écopé trois cartons rouges à sa première saison en MLS. La ligue estimait que ça en valait la peine, alors on fera avec.

«Moi, je préfère l’erreur humaine.»

Di Tullio voyait d’un meilleur oeil l’ajout des reprises pour éviter les erreurs d’arbitrage. Un carton rouge destiné au défenseur de l’Impact Chris Duvall face au Sporting KC en juin faisait d’ailleurs partie des exemples d’erreurs dans la présentation du système aux médias.

«C’est un outil pour permettre à l’arbitre de prendre la bonne décision», a-t-il rappelé.

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