Coupe du monde de soccer 2026: Le Maroc dénonce la notation de la FIFA
La Fédération marocaine de football (FRMF) conteste le système de notation et les critères techniques retenus par la FIFA pour la sélection du pays hôte du Mondial 2026 de soccer, s’inquiétant de «l’équité» du processus, dans un courrier dont l’Agence France-Presse a eu copie lundi.
«Nous nous opposons fermement à ce que le scoring system soit maintenu en l’état […] et considérons que toute action en ce sens serait inéquitable», affirme cette lettre adressée par le président de la fédération marocaine, Fouzi Lekjaa, au président de la FIFA, Gianni Infantino.
Le système de notation, qui «ajoute de nouveaux critères techniques qui ne figuraient pas dans les prescriptions transmises initialement par la FIFA», a été transmis «le 14 mars à 16 h 18, soit moins de 24 heures avant le dépôt du dossier technique de la candidature marocaine» et «à peine plus de 48 heures avant la date limite réglementaire de dépôt du 16 mars à 17 h», selon cette lettre.
Ce système «impose de nouvelles règles» et modifie notamment les «jauges d’hôtels», introduisent une «taille minimale pour les villes hôtes», un «risque de durabilité» pour les stades, une capacité minimale pour les aéroports et une distance maximale entre l’aéroport et la ville hôte, selon le document daté du 25 mars.
Avec sa «candidature africaine», le Maroc espère remporter l’organisation de la Coupe du monde de 2026, la première à 48 équipes, face à la candidature conjointe des États-Unis, du Canada et du Mexique.
Pour sa cinquième campagne, le royaume a présélectionné 12 villes hôtes et prévoit au final 12 stades, dont 5 existants à moderniser et trois ultramodernes à construire. Le trio États-Unis–Canada–Mexique s’appuie sur 23 villes présélectionnées (dont 4 canadiennes, y compris Montréal, et 3 mexicaines) pour 16 villes candidates au final avec des stades d’une capacité moyenne de 68 000 places, «déjà construits et opérationnels».