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Blues et Sabres avaient besoin de changement

John Locher / The Associated Press Photo: John Locher
John Wawrow - The Associated Press

BUFFALO, N.Y. — Toujours secoué par une première exclusion des Blues de St. Louis en six saisons, le directeur général Doug Armstrong a couronné un bouleversement majeur de sa formation en faisant l’acquisition de Ryan O’Reilly des Sabres de Buffalo, dimanche, en retour de plusieurs joueurs.

En plus de l’embauche du vétéran de neuf saisons dans la LNH, les Blues ont accordé des contrats à long terme, d’une valeur globale de 31 millions $, aux attaquants David Perron et Tyler Bozak.

«Une fois que vous ratez les éliminatoires, des changements doivent survenir, a déclaré Armstrong. Nous n’avons pas participé aux séries pour la première fois en un certain nombre d’années, et ce n’est pas une situation qui est bien accueillie par l’organisation des Blues de St. Louis et certainement pas par ses partisans.»

Les Blues ont également accepté de payer le boni de 7,5 millions $ au contrat d’O’Reilly, qui lui était dû à la fin de la journée de dimanche. Selon le directeur général des Sabres, Jason Botterill, le prix pour faire l’acquisition d’O’Reilly aurait augmenté à partir du moment où les Sabres allaient devoir verser le boni.

Des changements radicaux étaient également à l’ordre du jour chez les Sabres, une formation qui a terminé au dernier rang du classement lors de trois des cinq dernières saisons.

«Il nous fallait changer la dynamique, a expliqué Botterill. Il y a beaucoup de bonnes personnes dans ce vestiaire, mais lorsque vous terminez 31e, il faut procéder à des modifications.»

Les Sabres ont ajouté de l’expérience à une jeune formation en obtenant les services des attaquants Vladimir Sobotka et Patrik Berglund. Ils ont aussi mis la main sur l’attaquant Tage Thompson, un choix de premier tour en 2016 qui a obtenu trois buts et six mentions d’aide à sa saison recrue dans la LNH l’an dernier.

O’Reilly était disponible parce qu’il était l’un des rares joueurs que les Sabres pouvaient échanger. Par ailleurs, il avait causé un certain remous lors du bilan de fin d’année en laissant sous-entendre qu’il avait parfois perdu sa passion pour le hockey et qu’une culture de perdants avait envahi le vestiaire de l’équipe.

Armstrong est confiant qu’un changement d’air va aider O’Reilly.

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