Patrick Roy, c’est dans la poche!

Ainsi, selon des sources proches de personnes qui ont entendu parler des gens, Geoff Molson aurait déjà une entente secrète avec Patrick Roy afin qu’il prenne la barre de son équipe de jambons pour la prochaine saison. Il faut dire que Randy Cunneyworth, que certaines langues sales qualifient de pantin unilingue par intérim, n’est guère impressionnant au chapitre des points au classement. Ses joueurs sont mus bien plus par le désir de renflouer leurs fiches personnelles que par un système de jeu cohérent.

L’homme de la situation?
Mais Patrick Roy a-t-il les qualités pour redresser le bateau? On dit de lui qu’il est intense, voire colérique. On l’a d’ailleurs vu à plusieurs reprises péter les plombs sur le banc des joueurs et entendu sacrer sans retenue contre les «estis» d’arbitres devant les micros des journalistes.

Du «stuff» de junior, com-me ils disent chez les pros. Il a aussi une petite tendance au népotisme, ce qui fait qu’on risquerait de voir apparaître son fils sur le premier trio s’il obtient effectivement le boulot (son autre fils chanterait les hymnes nationaux en camisole sexy).

Semble-t-il qu’une des principales motivations de Molson pour embaucher Roy serait de damer le pion aux Nordiques, dont le plan machiavélique est de susciter l’engouement en embauchant des p’tits gars de chez nous (c’est du moins ce que prétendent les experts en prêt d’intention). On ne choisirait donc pas Roy parce qu’il est bon, mais parce qu’il ferait vendre des tickets et, accessoirement, ferait suer Quebecor. Un autre gage de succès sur la glace.

La loi de Gomez
Dans tous les cas, il semble clair que nous ayons là une stratégie qui a fait le succès de Canadien jusqu’à maintenant, soit la stratégie du pire des choix possible. Un peu comme la loi de Murphy, que l’on pourrait rebaptiser dans ce cas-ci «la loi de Gomez», mettons. Une loi qui fait que les mauvaises décisions se succèdent et que Canadien s’enfonce.

C’est pourquoi, à n’en pas douter, Patrick Roy sera le prochain entraîneur de Canadien. Vous l’aurez appris ici (ou sur une des 748 tribunes sportives montréalaises). Remarquez que, pour des gens comme nous, qui aiment assez ne pas prendre Canadien au sérieux, les prochaines années risquent d’être assez riches en inspiration…

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