L'année de Lars Eller
Peu de personnes s’en rendent compte, mais l’histoire est remplie de moments historiques. La victoire de Canadien contre le Winnipeg fut un de ces moments. Un véritable conte de fées, avec comme principal protagoniste, Lars Eller, mieux connu sous le nom de le-gars-contre-qui-on-a-échangé-Halak. Eller, à l’instar de la Petite poucette du conte de fées de l’auteur danois Hans Christian Andersen, est un petit jambon qui aura accompli de merveilleux exploits pour permettre à son équipe de gagner.
La remontée
Cette victoire est sans contredit la première étape d’une remontée spectaculaire au classement qui emmènera Canadien à l’orée d’une place en série. Une remontée qui donnera juste assez d’espoir aux partisans pour qu’ils continuent d’acheter des chandails, mais juste pas assez pour que ça vaille la peine à acheter des fanions pour décorer leur voiture parce que la Flanalette va manquer les séries de justesse.
Ce beau coït interrompu, on le devra à Lars Eller. C’est que le Danois a inscrit quatre buts lors de la dernière victoire de l’équipe, une première depuis Brian Bellows en 1993, un gars dont on avait presque oublié l’existence. Mais surtout, le quatrième de ces buts en tir de pénalité fut le fruit d’une feinte en forme de triple boucle piquée qui fut rapidement un succès sur le YouTube, chose qui n’arrive jamais à Canadien. Juste pour ça, on lui pardonne d’avoir fait son frais devant la foule après avoir obtenu la première étoile du match.
Le nouveau Bulis
C’est le début d’une nouvelle ère pour Canadien. Une nouvelle ère caractérisée par une équipe bonne, mais pas tant que ça, un entraîneur unilingue et des coéquipiers qui se battent à l’entraînement. Mais surtout un renouveau mené par une semi-vedette danoise, un nouveau Jan Bulis et un ancien Brian Bellows. Un conte de fées sur deux pattes. Tenez-vous-le pour dit, 2012 sera l’année Lars Eller. Et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave parce que vous ne vous rappellerez plus qu’on a dit ça.