Le Club de hockey Canadien Harper
Au Sportnographe, on commence à trouver que Canadien fonctionne pas mal comme le gouvernement canadien Harper. D’abord, il y a la faible place qu’occupe le français sur le banc, mais aussi la difficulté qu’ont les jour-nalistes à obtenir des entrevues avec les joueurs ou de longs points de presse avec le coach. Sans compter l’appui de Canadien au projet de loi C-10 l’an dernier, alors que le club souhaitait voir Zdeno Chara être sévèrement puni et non réhabilité rapidement au sein de l’alignement du Bruins à la suite de sa tentative de meurtre sur Max Pacioretty.
Il y a aussi le cas des sables bitumineux. En ce moment, le gouvernement canadien Harper fait des pressions à l’international pour que ceux-ci, jugés plus polluants que les autres pétroles bruts, soient con-sidérés comme de bons carburants. Cela n’est pas sans nous rappeler les pressions faites par Canadien auprès de ses amateurs en 2009 afin de leur vendre l’idée que Cammalleri, Gionta et Gomez étaient aussi performants que de vrais bons produits de la ligne, alors qu’il n’en est rien.
Le protocole de Gomez
Ce n’est pas tout. Actuellement, au sommet de l’Organisation des Nations unies sur le climat à Durban, en Afrique du Sud, le gouvernement canadien Harper prépare son retrait du protocole de Kyoto, qu’il juge inefficace. De son côté, vu sa faible production, on se doute bien que Canadien n’entamera pas une deuxième phase du protocole de Gomez et qu’il ne resignera pas Scott, une fois l’échéance de son contrat arrivée.
Cela dit, une différence persiste entre le gouvernement canadien Harper et Canadien. C’est que ce dernier aimerait sans doute avoir la chance de faire signer à ses joueurs des ententes les contraignant à bien performer, ce que le Canada, lui, ne semble pas prêt à faire. Et ça, on est pas mal certain qu’il y a plusieurs équipes en Chine, en Inde et aux États-Unis qui aimeraient également pouvoir signer de tels contrats.