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Une statue de cire pour Price

Bernard Pivot est à Montréal cette semaine pour l’inauguration du Musée de sculptures de cire Grévin. On ne comprend pas trop l’association du bonhomme de lettres avec ce musée-là, mais chacun fait ce qu’il peut pour conserver un peu de visibilité médiatique. Prenez Éric Hoziel; lui, il est devenu marathonien et commentateur d’explosions.

N’empêche, jeudi, on regardait sur l’internet les statues du nouveau musée – d’ailleurs, pourquoi ne pas nous avoir invités au lancement avec les membres de la presse, hein? – et franchement, quel joli boulot. La ressemblance est frappante, et ce, dans tous les cas. Denise Bombardier a une belle peau, Robert Charlebois a l’air d’un papa fier du nouvel album Flambant 9 de son fils Jérôme Charlebois, et Stéphane Rousseau et Franck Dubosc sont représentés comme un duo.

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Où est Carey?
Oui, reprenons notre sous­-titre, les amis. Où est Carey? Eh bien, Carey n’a pas encore sa statue au musée. Lors de l’inauguration, le président de l’Académie Grévin à Paris, Bernard Pivot, a signalé en revanche que Patrick Roy avait la sienne.

Le problème, selon Bernard Pivot, est que «l’identité de Monsieur Price demeure encore difficile à cerner. Doit­-on l’immortaliser en train de s’abreuver d’un Beer bong tel qu’il apparaît sur de célèbres clichés datant de quelques années, comme un cerbère qui arrête tous les palets ou comme celui des derniers jours, dont les palets transpercent l’armure avec froideur?»

On nous faisait remarquer que la ville de Québec n’avait plus de musée de cire depuis 2007. Ya de quoi qui nous dit que le maire Labeaume va s’arranger pour que ça rouvre.

Au Sportnographe, on a très hâte d’ailleurs de voir lequel des 7 gardiens utilisés par les Nordiques dans leur fameuse saison – pas écourtée – de 31 points en 1989­-1990 feront reproduire en statue. Mario Brunetta, Scott Gordon, Greg Millen, Sergei Mylnikov, John Tanner ou les deux plus respectables d’entre eux, Ron Tugnutt et Stéphane Fiset, qui ont aussi joué pour Canadien? À moins qu’ils souhaitent immortaliser Jacques Cloutier qui a gardé les filets pour 15 matchs l’année suivante?

Parlant des Nordiques et de Jérôme Charlebois, ce dernier chante ceci sur son nouvel album : «Les Nordiques sans Québec, c’est comme une fille sans son mec.» Sérieux, si vous n’avez pas encore cet album, courez chercher ça, c’est bon en capitaine.

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