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Trois constats en deux semaines

Photo: Anthony Côté-Leduc/collaboration spéciale

Après deux semaines d’action, les six équipes du circuit de football universitaire québécois nous en ont montré juste assez pour qu’on puisse dresser quelques constats. En voici trois.

  • L’Université Laval sait s’adapter

Sacré Rouge et Or…
Dès qu’on croit pouvoir lui déceler une faiblesse apparente, Glen Constantin et ses entraîneurs adjoints changent les règles du jeu. Plusieurs estimaient que ce maillon plus faible était leur défensive, et voilà que la formation de la Vieille Capitale s’est payé un blanchissage de 20-0 contre l’Université de Sherbrooke samedi dernier!

Jusqu’à maintenant, Laval ne s’est pas laissé engloutir par la vague de blessures qui l’accable en défense, mais surfe habilement dessus, adaptant son style de jeu et ses stratégies pour tirer le meilleur parti des athlètes en santé qu’il lui reste.

La théorie de l’évolution affirme que ceux qui s’adaptent le mieux aux changements survivront. C’est ce que le Rouge et Or fait présentement : le trait caractéristique d’une bonne équipe.

Les Carabins n’ont pas trouvé leur quart partant
Après deux rencontres, on a encore de la difficulté à dire qui est le pivot numéro 1 de l’équipe entre les inexpérimentés Gabriel Cousineau et Pierre-Luc Varhegyi.

Cousineau a commencé les deux dernières parties, mais ses performances ont laissé la plupart des observateurs plutôt tièdes. Pour sa part, Varhegyi (ça se prononce VA-RÉ-JI) s’est amené deux fois en fin de match pour fermer les livres sans équivoque et se retrouve présentement dans les bonnes grâces des partisans udemiens, qui réclament pour lui un départ.

A-t-on réellement un système offensif à deux quarts-arrière? Évalue-t-on encore les deux jeunes joueurs? Les Bleus se gardent-ils de révéler leur stratégie avant le vrai test de leur saison dans deux semaines, un duel contre le Rouge et Or?

Le Vert & Or dans l’eau chaude
La saison de Sherbrooke pourrait se jouer ce week-end.

  • Si les joueurs du Vert & Or baissent de nouveau pavillon devant les Gaiters de Bishop samedi – formation qui les a d’ailleurs vaincus il y a deux semaines –, ils se retrouveront avec une fiche de 0-3. Il s’agirait là d’un scénario cauchemardesque qui amputerait même les chances du club sherbrookois de participer aux séries.

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