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Une nouvelle génération de quarts

«La chance joue un rôle important au football. Et ne pas avoir un bon quart-arrière constitue une vraie malchance», a déjà dit Don Shula, légendaire entraîneur de la NFL.

À l’inverse, la bonne fortune semble sourire à quelques équipes du circuit universitaire québécois qui ont profité de performances éclatantes de jeunes quarts-arrières le week-end dernier. En voici deux qui ont particulièrement impressionné.

Pierre-Luc Dussault (recrue) – Redmen de McGill
Cet hiver, on l’avait désigné comme le meilleur quart disponible au recrutement universitaire. Force est d’admettre que la progression de Dussault rend jusqu’à maintenant justice à cette analyse.

Comme on dit dans le jargon footballistique, le jeune homme originaire de Québec est un gamer : il performe quand le moment l’exige et commet peu d’erreurs.

Il l’a prouvé dans la victoire des siens contre les Stingers de Concordia samedi dernier, amassant un incroyable total de 538 verges et 3 touchés par la passe. Un effort qui lui a d’ailleurs valu le titre de Joueur offensif de la semaine. Dussault mise aussi sur une bonne mobilité qui lui permet de sauver les meubles en courant lorsque le jeu aérien est menotté.

Alex Skinner (troisième année) – Rouge et Or de l’Université Laval
Dans l’ombre de l’expérimenté Tristan Grenon depuis trois ans, Skinner a un potentiel fou qui a longtemps soulevé l’ire des partisans du Rouge et Or : on réclamait un départ pour l’Ontarien d’origine.

Il l’a obtenu le week-end dernier face aux Gaiters de Bishop et n’a pas déçu.

Dans le cadre de la victoire de 46-38 de son équipe, il a complété 79 % de ses passes. Précis, calme et combatif, Skinner avait tout simplement l’air d’un vétéran sur le terrain.

***
Pendant ce temps, sur la montagne…
Les Carabins continuent d’éprouver des problèmes à l’avant. Les Bleus ont baissé pavillon lors des deux dernières rencontres à cause de l’ineptie de leur attaque.

  • Des échecs qui ne sont pas étrangers aux performances en demi-teintes de  leurs inexpérimentés pivots Gabriel Cousineau et Pierre-Luc Varhegyi. L’un des deux joueurs devra vite imiter ses homologues des autres équipes si l’Université de Montréal souhaite aspirer aux grands honneurs cette saison.

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