Le plan Belge

Bien que rien n’ait été officialisé par l’Impact, la venue du défenseur central Belge de 29 ans, Laurent Ciman, ne semble être qu’une formalité.

Membre du Standard Liège depuis 2010, Ciman a accepté de faire le saut en MLS pour des raisons familiales. Sa fille ainée vit avec l’autisme et lui et sa femme Diana, considèrent l’accompagnement offert au Canada comme étant beaucoup plus adapté à ses besoins.

Cette situation a facilité la rescision de son contrat avec le Standard, qui ne s’est pas opposé à sa volonté. « Nous avons écouté son problème et une officialisation de son départ interviendra dans les prochains jours », résumait le conseiller sportif du club, Axel Lawarée, à l’édition Belge du journal Métro, mardi.

Ciman arriverait donc à Montréal sans frais de transfert, mais avec un contrat de joueur-désigné en poche.

En attendant l’annonce de l’Impact, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec le journaliste belgo-québécois Matthias Van Halst, qui nous explique en quoi la venue de l’international Belge est une excellente nouvelle pour le bleu-blanc-noir.

À défaut d’être un ‘gros nom’, Ciman a-t-il ce qu’il faut pour combler les lacunes défensives de l’Impact?
Oui. Même si ce n’est pas un “gros nom”, peu de clubs peuvent se vanter d’avoir un gars qui était en quart de finale de la dernière Coupe du monde. Ses qualités, son âge, son expérience et son implication font de lui un réel renfort.

En termes de jeu, crois-tu que le contexte MLS lui sera favorable?
Il faudra évidemment qu’il s’adapte, d’autant qu’il n’a joué qu’en Belgique. Mais c’est un joueur complet, donc ça devrait jouer en sa faveur. Il est habitué au jeu physique et à la vitesse d’exécution du championnat de Belgique.

On a beaucoup parlé de l’absence de leadership au sein de l’Impact l’an passé. Est-il un leader?
Tout à fait ! Il est reconnu comme tel tant par les autres joueurs que par les supporters. Il n’est pas du genre à se cacher quand ça va mal, et c’est toujours apprécié.

Est-ce qu’un duo Soumaré-Ciman serait incontestable au centre, ou d’autres joueurs pourraient brouiller les cartes?
En théorie, c’est le duo qui devrait commencer la saison. Cependant, les “plus jeunes” doivent les bousculer, parce que les années passent. Lefèvre n’a que deux ans et demi de moins que Ciman.

Bien que moins glamoureux que les Altidore et Giovinco du Toronto FC, l’ajout de Ciman vient combler des besoins criants chez l’impact, qui est maintenant à deux ou trois signatures près d’avoir un club très compétitif, autant sur le front MLS que CONCACAF.

On a souvent répété du côté de la direction montréalaise qu’on cherchait des joueurs qui «viennent pour les bonnes raisons», on peut dire qu’à cet effet, on a trouvé notre homme.

Vous pouvez lire Matthias Van Halst ici.