Gens (joueurs) du pays

Ça fait quelques semaines qu’ils bûchent fort pour se tailler une place dans l’alignement de leurs équipes respectives. Voici un aperçu du camp d’entraînement de quelques jeunes joueurs québécois qui tentent de faire le grand saut dans la LCF.

Christopher Milo
(Roughriders de la Saskatchewan, ancien du Rouge et Or)
Zéro en un sur les bottés de placement et une moyenne de 29 verges sur les dégagements : disons que Christopher pouvait faire mieux à sa première partie pré-saison dans les Prairies. Des échos de Saskatchewan laissent toutefois entendre qu’il joue très bien durant les entraînements. Le personnel d’entraîneurs des Riders est à la recherche d’un bon botteur de précision, et la feuille de route de Milo parle d’elle-même.  

Youssy Pierre
(Eskimos d’Edmonton, ancien des Carabins)
Le rapide receveur fait tourner des têtes à Edmonton. L’avantage, pour Youssy, c’est qu’à part peut-être celui de Fred Stamps, tous les postes de receveur sont ouverts. La moins bonne nouvelle, c’est que l’équipe de la capitale albertaine compte aussi sur un groupe pas trop méchant de Canadiens plus ou moins expérimentés à cette position.  

Anthony Barrette 
Alouettes de Montréal, ancien des Stingers)
Le joueur de ligne offensive a des croûtes à manger avant de se trouver un travail sur la ligne à l’attaque des Alouettes. Côté technique, il semble être encore bien loin du niveau d’exécution de Kristian Matte ou d’Andrew Woodruff, ses rivaux au poste de garde. Barrette s’est toutefois démarqué par une éthique de travail exemplaire depuis le début du camp. Il y a fort à parier qu’il restera au stade de «projet» pour les Alouettes cette année.
 
Djems Kouamé
(Argonauts de Toronto, ancien des Carabins)
L’ancien receveur des Bleus s’est vu louangé par Jim Barker, son entraîneur-chef. Ce dernier l’a qualifié de «Gem» (lire «petit bijou»). Il semblerait qu’on apprécie beaucoup la précision de ses tracés et son ardeur au travail. Kouamé peut sans doute espérer obtenir un rôle semblable à celui du receveur Dany Desriveaux avec les Alouettes : beaucoup de responsabilités sur les unités spéciales.