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Entre fébrilité et bonne ambiance

Dans une série aller-retour, comme celle que s’apprêtent à disputer Impact et Pachuca, pour les quarts de finale de la Ligue des Champions CONCACAF, le deuxième match est, sauf une raclée insurmontable à l’aller, synonyme de dénouement.

Bien que ce duel n’échappe pas à la logique, le match de mardi soir représente un aboutissement en soi pour le onze montréalais, qui à consacré une bonne partie de son camp d’entraînement à le préparer, autant sur le plan tactique, qu’en termes d’adaptation à des conditions locales difficiles, principalement en raison de l’altitude. Concentrés au Mexique depuis plus de deux semaines, les joueurs sont très fébriles à quelques heures du lancement officiel de leur saison 2015. Avec 12 nouveaux visages dans le groupe, cette période a été capitale pour resserrer les liens de cet Impact nouveau genre.

«Avec autant de nouveaux, ce n’est jamais facile au départ, mais la dynamique est très bonne. Il y a des personnalités différentes cette année, on est plus optimistes qu’à pareille date l’an dernier.» – Patrice Bernier, milieu de terrain de l’Impact de Montréal

Lorsque questionné à ce sujet, un des nouveaux, Laurent Ciman, semble très au fait des problèmes de chimie qu’a connus le bleu-blanc-noir en 2014: «On m’a parlé de l’ambiance de l’an dernier qui n’était pas extraordinaire. Je viens d’une équipe qui se basait sur l’esprit de groupe et j’ai retrouvé ça ici, alors c’est très bien pour mon intégration.»

Il est vrai que cette bonne ambiance, qui transparaît dans les excellentes capsules vidéo produites par le club, se confirme lorsqu’on est dans l’entourage de l’équipe. Chacun des joueurs avec qui j’ai pu m’entretenir depuis mon arrivée à Pachuca dimanche semble d’ailleurs tout à fait conscient de ce qu’il faut faire collectivement pour soutirer un bon résultat aux Tuzos, et quel est son rôle dans l’équation. Tous semblent respirer un beau mélange de fébrilité et de confiance, comme de bons élèves qui se sont bien préparés pour le grand examen final.

Le défi est évidemment de taille, mais du côté de l’Impact, on a tout à fait raison de ne pas être intimidé par la commande. Avec un rival éprouvé par les blessures, qui semble avoir la tête au championnat mexicain et qui pourrait commettre l’erreur de prendre ce match à la légère, soutirer un bon résultat aux Tuzos et se donner une bonne option de liquider la série devant le 12e joueur québécois est loin d’être un scénario farfelu.

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