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À un pas de marquer l’histoire

Il y a une semaine, dans l’altitude de Pachuca, la mouture 2015 de l’Impact sortait de son sombrero une performance pour le moins étonnante à son premier match officiel, soutirant un important verdict nul de 2 à 2 aux Tuzos, en quarts de finale de la Ligue des champions CONCACAF.

Les Montréalais ont même eu le culot de mener 2 à 0, avant que leurs hôtes ne daignent sortir de leur torpeur pour recoller au score. Avant le match aller, je vous disais que les Mexicains risquaient de prendre l’Impact à la légère. Mardi soir, vous pouvez être certains qu’ils ne feront pas la même erreur. Sur une surface synthétique qui les désavantage et devant une foule hostile qui frôlera les 40 000 âmes, ce serait impardonnable.

De leur côté, les hommes de Frank Klopas profitent bien du retour à la maison après 18 jours de préparation au Mexique, mais restent concentrés sur ce match, qui pourrait fort bien rester dans les annales du foot d’ici. Les deux buts marqués à l’étranger forcent la visite à devoir, coûte que coûte, s’inscrire au tableau. Si c’est loin d’être gagné d’avance, cette urgence est un avantage non négligeable pour le bleu-blanc-noir.

«On doit jouer comme s’il n’y avait qu’un match, relativise Laurent Ciman, qui a brillé à l’aller. Si tu joues pour garder le score à zéro, tu peux avoir des surprises à la fin.»

Le défenseur belge, qui en sera à un premier match devant son nouveau public, s’est arrêté un instant avant de parler aux médias pour contempler une imposante banderole accrochée dans le Kop, sur laquelle on peut lire: «Vers un nouveau titre à notre héritage.» Quand j’ai évoqué ce moment, puis l’imposante foule qui remplira l’enceinte, ses yeux se sont illuminés. «J’ai hâte d’y être. J’ai hâte de rencontrer le public. J’ai toujours dit qu’il faut que j’aie une bonne entente avec le public pour que je sorte mes tripes; j’ai donc très hâte de voir ce stade bien rempli.»

«On veut prouver au public que l’année dernière était un faux pas.» – Laurent Ciman

Le compagnon de Ciman en défense centrale, Bakary Soumaré, affiche quant à lui une belle confiance, à 24 heures de cet affrontement historique. «Nous sommes un groupe ambitieux, on ne joue pas pour faire match nul ou donner des points à l’adversaire. Nous ne sommes pas ici pour rigoler, nous sommes ici pour bosser, pour gagner, et c’est ce qu’on fera cette année.»

La confiance de Soumaré est d’ailleurs la norme au sein du onze montréalais, qui garde tout de même les pieds bien sur terre à quelques heures de ce qui pourrait être un des moments forts de sa jeune histoire.

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