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NFL: Le dernier droit

CHARLOTTE, NC - JANUARY 17: Cam Newton #1 of the Carolina Panthers in action against the Seattle Seahawks during the NFC Divisional Playoff Game at Bank of America Stadium on January 17, 2016 in Charlotte, North Carolina. (Photo by Patrick Smith/Getty Images) Photo: Photo by Patrick Smith/Getty Images

Il ne reste que trois matchs à la saison (snif). Les deux disputés ce dimanche décideront quelles équipes croiseront le fer dans le cadre du Super Bowl 50, le 7 février, à San Francisco.

Voici ce que nous réservent les affrontements entre les Patriots et les Broncos ainsi qu’entre les Cardinals et les Panthers.

Patriots c. Broncos (15 h)
Ce duel sera présenté comme un autre face-à-face épique (s.v.p. notez que le mot épique est utilisé de façon ironique ici) entre Tom Brady et Peyton Manning, le 17e entre les deux quarts légendaires. C’est faux. Il s’agit plutôt de Brady (des Patriots en fait) contre la distribution de Weekend at Bernie’s, avec la défense jouant le rôle des deux personnages principaux et Manning campant le rôle du cadavre.

Cette analogie un peu (beaucoup) mesquine n’est pas un commentaire sur la carrière de Manning, qui, par toutes les mesures existantes, est un des meilleurs quarts-arrière de l’histoire. Cependant, il faudrait être en déni pas à peu près pour penser que Manning a été l’architecte des succès des Broncos durant la campagne. Peyton a dirigé l’attaque la moins efficace du deuxième tour des séries la semaine dernière, selon Football Outsiders, à l’image de ce qui s’est produit toute la saison. L’équipe est tirée vers le haut par sa défense, et si elle atteint le Super Bowl, ce sera grâce à cette unité.

Brady, pour sa part, est toujours au sommet de sa forme, probablement en grande partie parce que, contrairement à son grand rival, il n’a pas été opéré plusieurs fois au cou et il a encore des sensations au bout de ses doigts.

L’attaque de la Nouvelle-Angleterre est en bien meilleure posture que celle de Denver, surtout avec le retour au jeu de Julian Edelman, et la défense, sans être aussi terrifiante que celle des Broncos, est tout à fait adéquate pour faire face au défi qui l’attend dimanche.

Les Pats sont donc favoris pour avoir l’honneur de se faire battre par les champions de la Nationale au Super Bowl.

Cardinals c. Panthers (18 h 40)
Samedi dernier, Carson Palmer a manqué de précision, a été intercepté à deux reprises et a eu besoin d’un énorme coup de chance pour compléter sa deuxième passe de touché. De plus, les Packers ont réussi un Hail Mary pour forcer la tenue de la prolongation.

En dépit de cela, les Cardinals l’ont tout de même emporté. Difficile de croire que les choses pourraient aller encore plus mal dimanche contre les Panthers. Il y a donc de l’espoir pour les Cards et mon entraîneur préféré, Bruce Arians.

Les Panthers sont toutefois l’équipe à battre, surtout s’ils n’oublient pas de jouer en deuxième demie, comme ce fut le cas contre les Seahawks le week-end dernier.

Dommage de penser qu’une de ces deux formations n’aura pas la chance d’atteindre la finale.

Brady le bébé lala
Certains joueurs des Broncos n’ont pas été tendres à l’endroit du quart des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, Tom Brady, qu’ils affronteront dimanche pour une place au Super Bowl.

Antonio Smith et Malik Jackson ont tous deux traité Brady de pleurnichard qui agit comme un bébé lala quand il se fait frapper. Voici la réplique de Brady, selon une source anonyme (et inexistante): “Celui qui le dit, celui qui l’est.”

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