#FreeSubban
Il y a des intouchables chez le Canadien et P.K. n’en fait visiblement pas partie. Vous savez ces joueurs qui jouissent d’une immunité, peu importe les déboires de l’équipe, ces Plekanec, Desharnais, Pacioretty…
À écouter certains fans ou experts, P.K. Subban a tous les défauts. Et il en a. Ça, c’est sûr. Il a tendance à garder la rondelle trop longtemps, touche la glace inutilement quand il contourne son but, prend des risques en zone adverse, etc. La définition même d’un défenseur offensif avec un extra sauce à la P.K..
Je n’ai pas besoin de vous rappeler que Subban, un défenseur, est le meilleur pointeur de l’équipe (44 points en 58 matchs, +6). À ce que je sache, aucun autre joueur du CH ne joue 30 minutes par match. Mettez Alexei Emelin pendant 30 minutes sur la glace, et ressortez votre compteur à erreurs. On passera un moment amusant.
Dans le contexte actuel, le Canadien (à 9 points du dernier rang de la LNH) ne peut pas se permettre de se cracher dessus. Le problème survient quand son entraîneur (à court d’explications depuis quelques semaines) et ses coéquipiers en viennent à le cibler pour une erreur. Allez écouter le point de presse de Michel Therrien et les commentaires d’après-match de Lars Eller. On avait besoin d’un coupable et on n’a pas perdu de temps à le «stooler». On nous épargne toutefois les inconstances et les replis défensifs boiteux du capitaine Max Pacioretty (40 points en 58 matchs, -13).
Quand P.K. dérange…
Le mot «dérange» est soudainement redevenu à la mode, cette semaine.
Dans les deux derniers jours, j’ai contacté trois anciens coéquipiers de Subban qui n’ont pas voulu commenter l’attitude du no 76 dans le vestiaire. L’un d’entre eux m’a toutefois répondu ceci : «Ma mère m’a toujours dit que si je n’avais rien de bon à dire, mieux valait me taire.»
Oui, il parle fort. Oui, il rit fort. Oui, il «dérange» quelques brebis dans le locker… et moi, j’adore ça! Ce qui me dérange, c’est plutôt ces joueurs qui ne se présentent pas à chaque partie. Vous savez, ceux qu’on ne voit pas vraiment…ceux qui ne jouent pas ces 30 minutes par match.
P.K. Subban, c’est comme une belle-mère. Tu l’aimes ou tu l’aimes pas, mais, au final, il faut faire avec.
Si Montréal n’était pas prêt à accepter le coloré Subban, il fallait y penser avant de lui octroyer le plus gros contrat de l’histoire de l’organisation.