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Valérie Tétreault, dominée du début à la fin

Marc-André Lemieux - Métro

Dernière Canadienne en lice, Valérie Tétreault a tiré sa révérence au premier tour de la Coupe Rogers, mardi. En fin d’après-midi, la joueuse de Saint-Jean-sur Richelieu, 172e au classement de la WTA, s’est inclinée devant la Française Marion Bartoli, 17e raquette mondiale, au compte de 6-1, 6-0.  «Ça fait mal… Je ne sors pas de ce match-là avec le gros sourire, a déclaré la joueuse. Mais je dois mettre les choses en perspective. Depuis Roland-Garros, je suis un peu blessée. Je n’ai pas joué beaucoup de matchs, et ça paraissait.»

Tétreault a rendu hommage à sa rivale qui, avec ses frappes lourdes et profondes, ne lui a jamais laissé la chance d’entrer dans le terrain. «J’avais des papillons dans le ventre pendant l’échauffement, a révélé la Québécoise, qui en était à une première apparition dans le tableau principal à Montréal. Cela dit, je me sentais assez bien en début de match. Je croyais que j’étais dans le coup.»

Grâce à de belles premières balles de service et de puissants retours, Marion Bartoli a dominé chaque échan­ge. Au deuxième set, elle a forcé Tétreault à se déplacer d’un bout à l’autre du terrain, l’obligeant à y aller de revers coupés. «Il ventait beaucoup, a noté la favorite locale. Elle a mieux utilisé les conditions en sa faveur.»

En dépit du pointage, Valérie Tétreault a beaucoup apprécié son expérience. «Les gens sont restés pour m’encourager», a-t-elle remarqué. Vendredi, Tétreault quittera pour New York, où elle participera aux qualifications du US Open. «Je vais essayer d’aller chercher un peu de confiance», a-t-elle précisé.

Pas une contre-performance
Eugène Lapierre ne s’étonne pas de la sortie rapide des quatre Canadiennes à la Coupe Rogers. «Dans les circonstances, il fallait s’y attendre, indique le directeur du tournoi. Elles ont toutes perdu contre des joueuses qui, sur papier, sont mieux classées qu’elles.» «Quand une de nos joueuses passe au deuxième tour, on prend ça comme une prime», ajoute-t-il. On ignore encore quelles seront les répercussions de l’absence de Québécoises au deuxième tour sur les ventes aux guichets, d’autant plus que les Williams, Sharapova et compagnie ne participent pas à l’épreuve. «Côté vente de billets, on est nez à nez avec l’édition 2008 du tournoi, affirme M. Lapierre. Au moins, on a la température de notre côté!»

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