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Josée Boileau publie «Lettres à une jeune journaliste»

L’auteure et journaliste, Josée Boileau, en octobre 2016. Photo: Gratuité

«Ça se peut que tes sources t’appellent le samedi matin et que tu sois obligé d’attendre avant d’aller à l’épicerie, ou que tes sources te dérangent pendant que ton fils joue au soccer». Dans son livre «Lettres à une jeune journaliste», Josée Boileau, ex-rédactrice en chef du quotidien Le Devoir, livre sa vision d’un métier en constante évolution.

«C’est mon regard sur le métier et les enseignements que j’ai tirés de mes expériences», explique la journaliste, qui a fait ses premières armes, bénévolement, au Messager LaSalle au début des années 80.

Journaliste depuis 30 ans, Josée Boileau a profité d’une rare accalmie dans sa carrière pour écrire l’ouvrage de 144 pages.

Comment faire sa place dans un milieu qui semble fermé aux débutants? Quels sont les dessous du travail en salle de presse? Quelles menaces pèsent sur une profession de plus en plus précaire? Toutes ces questions sont abordées par l’auteure.

L’ouvrage de 144 pages, intitulé «Lettres à une jeune journaliste», a été publié à la fin du mois de septembre.

Maman de quatre enfants, Mme Boileau y parle de journalisme d’enquête, de conciliation travail-famille et de la passion qui l’anime depuis 30 ans.

Dans chacune des huit lettres qu’elle adresse à celles et ceux qui s’intéressent au journalisme, Josée Boileau partage son expérience et ses réflexions sur les médias d’aujourd’hui et de demain.

Son cheminement
Josée Boileau s’est démarquée à La Presse, à Télé-Québec, dans des magazines et au Devoir, où elle a été journaliste, éditorialiste, directrice de l’information et rédactrice en chef.

Elle a eu plusieurs distinctions et vient de recevoir le Prix Hélène-Pedneault, de la Société Saint-Jean-Baptiste, remis à une femme qui contribue à l’avancement des femmes dans la société québécoise.

En 2011, elle a aussi mérité le prix Judith-Jasmin de la Fédération professionnelle des journalistes, pour son éditorial «Un choix tragique» sur l’affaire Bertrand Cantat, et le prix «Femme de mérite» de la Fondation Y des femmes.

Racines laSalloises
Josée Boileau a grandi à LaSalle et sa mère, sa sœur et son frère y habitent toujours. Elle a fréquenté l’École Cavelier-De LaSalle et le cégep André-Laurendeau, suivi des cours de Droit à l’Université de Montréal et étudié un an à l’École des sciences politiques de Paris.

«Adolescente, je faisais le siège au Messager LaSalle pour faire n’importe quoi bénévolement». Son premier emploi rémunéré a été un stage à La Presse, à l’été 1985. «Après, je suis allée un an à Paris. J’étais déchirée et persuadée que je manquais ma carrière», dit-elle.

À son retour, deux appels l’ont rassurée. Elle a travaillé à <@Ri>La Presse<@$p> et comme recherchiste à <@Ri>Télé-Services<@$p> de Marc Laurendeau, à Télé-Québec.

«Je regrette de m’être autant inquiétée. Avec le recul, tout a très bien été. C’est un métier qui n’est pas rassurant et sécurisant, avec la crise des médias», dit-elle.

Avant sa nomination comme rédactrice en chef au Devoir en 2009, qu’elle a quitté en janvier, elle a dirigé des magazines et fait un saut comme chef recherchiste et rédactrice en chef de l’émission Plein écran, à Télé-Québec.

Mariée et mère de deux filles et deux gars, Josée Boileau a 54 ans et se consacre à un projet de livre concentré sur ses éditoriaux et fait des chroniques à Radio-Canada et à Radio Ville-Marie.

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