Relâche scolaire: comment occuper les écoliers?
Pour sa quatorzième édition, le Festival international du film pour enfants de Montréal propose, encore une fois, aux enfants et à leurs parents de faire un tour du monde des films pour enfants pendant la semaine de relâche du 26 février au 6 mars. Avec une soixantaine de films venus d’une vingtaine de pays, le dépaysement devrait être au rendez-vous.
Cette année, c’est l’Allemagne qui est à l’honneur et, signe que le FIFEM commence à être bien connu à l’étranger, sept réalisateurs de films en compétition seront présents à Montréal. «Les premières années ont été difficiles, mais maintenant nous sommes bien installés dans le calendrier des Montréalais, et dans celui des réalisateurs étrangers», affirme Jo-Anne Blouin, présidente, directrice générale du festival. Car avec une centaine de festivals de films pour enfants à travers le monde chaque année, la concurrence pour faire sa place est rude.
Dans la métropole, les 16 000 spectateurs de l’an dernier attestent que le FIFEM est devenu au fil des ans un véritable rendez-vous pour les familles montréalaises. «Il a fallu du temps pour que les parents prennent l’habitude de venir voir les films du festival plutôt que ceux à gros budgets habituellement présentés en salle», souligne Jo-Anne Blouin. Pour elle, le festival permet aux enfants de s’ouvrir sur le monde et d’apprendre dans un cadre différent de celui d’une sortie scolaire : «La qualité de l’écoute est très différente, car les enfants sont avec leurs parents et non dans un contexte de sortie avec tous leurs amis.»
La progression constante du nombre de spectateurs montre également que le public reste fidèle au festival. Les enfants qui participent au jury des films en compétition en témoignent d’ailleurs. Dans leur petit texte de présentation, beaucoup racontent qu’ils viennent au festival depuis leur plus jeune âge, généralement depuis leurs quatre ou cinq ans. Car, bien souvent, si les parents s’attendent à s’ennuyer un peu lors de leur première visite, les retours à la sortie du film ou par courriel sont très positifs. Jo-Anne Blouin en est très heureuse, car, pour elle, la vocation du festival est de divertir, mais aussi de faire découvrir de nouveaux horizons aux enfants. «Le goût en matière culturelle, c’est comme pour la cuisine, ça s’éduque», conclut-elle.
Têtes rasées contre la leucémie
Lors de la projection du film Sam, 12 ans, immortel, qui traite, avec intelligence et originalité, du sujet délicat de la leucémie chez les enfants, trois coiffeurs seront présents dans la salle pour raser les cheveux des participants le désirant.C’est dans le cadre du Défi têtes rasées qui a pour but de ramasser des fonds au profit de Leucan que cet événement aura lieu. Des invités spéciaux seront également présents. (Sam, 12 ans, immortel: le 1er mars à 15h15)
FIFEM
Du 26 février au 6 mars
Au cinéma Beaubien