Quatre circuits de randonnée méconnus
Les montagnes laurentiennes abritent des parcours pédestres et des belvédères époustouflants. Voici quatre trésors cachés pour les randonneurs qui veulent sortir des sentiers battus.
Parc régional de la Montagne du Diable
Plus haut sommet des Laurentides après le Mont-Tremblant, la montagne du Diable s’élève sur le réservoir Baskatong. Plus de 80 km de chemins ont été aménagés sur le mont, au détour desquels les voyageurs peuvent se reposer dans une tente ou un refuge de bois rond.
Village des Bâtisseurs, 1100, chemin Léandre-Meilleur, à Ferme-Neuve
L’Interval
Ce réseau de sentiers de 40 km, créé par une jeune coopérative de solidarité de plein air, sillonne le magnifique paysage forestier qui relie le mont Kaaïkop au lac Legault. En cas de coup de foudre, il est possible de loger à l’auberge de l’association. Récemment construite près du site, l’établissement compte une cuisine communautaire et une vingtaine d’écogites.
3565, chemin du Lac-Legault, à Sainte-Lucie-des-Laurentides
Parc régional du Poisson Blanc
Certains sentiers du parc régional du Poisson Blanc se trouvent sur des îles uniquement accessibles par bateau. C’est l’occasion de prendre un bol d’air frais pendant une promenade en kayak ou une séance de pêche et admirer le territoire sous un tout autre angle.
37, chemin de la Truite, à Notre-Dame-du-Laus
Centre d’accès à la nature de l’UQAM
Secret bien gardé de l’Université du Québec à Montréal, cette base de plein air offrant 25 km de sentiers est nichée au pied de la chute Archambault. On y trouve des points de vue inédits sur le Mont-Tremblant et le lac Rossignol, puis se jeter à l’eau après l’ascension et la descente.
2424, chemin du Lac-Quenouille, à Lac-Supérieur
Trucs et astuces pour une randonnée réussie
Toute activité physique demande un minimum de préparation. Pour éviter de s’épuiser et demeurer hydraté, il faut d’abord boire beaucoup d’eau bien avant de ressentir la soif. Nul besoin de s’entraîner pour sa première randonnée. Il suffit aux néophytes de choisir des parcours plus courts et moins abrupts, pour que l’endurance se développe naturellement. Contrairement à la pensée populaire, les pelures de fruits et autres déchets compostables doivent être rapportés, au lieu d’être jeté dans la nature, car leur vitesse de décomposition – jusqu’à deux ans – est assez lente pour que les animaux sauvages puissent s’en emparer et perdre leur capacité à se nourrir eux-mêmes. Enfin, observez le silence pour voir la nature et ses habitants s’ouvrir à vous.