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Découvrir les trésors cachés du Technoparc

Oiseaux du Technoparc
En gardant l’œil ouvert, il est possible de voir en action la faune aviaire au Technoparc. Photo: Gracieuseté - Jean-Marc Arsenault

S’il se métamorphose depuis quelques années, le Technoparc continue d’attirer plusieurs amateurs qui veulent observer oiseaux et mammifères dans leur habitat naturel.

«Le Technoparc de l’avenir, on l’espère, va être un habitat pour les oiseaux et les animaux, premièrement, et une destination pour les gens, deuxièmement», souligne le porte-parole du groupe citoyen TechnoparcOiseaux, Jim Harris.

On y compterait actuellement environ 190 espèces d’oiseaux différents, le tout variant selon les années indiquent les recensements. «Ça change un peu. Il y a quelques oiseaux qui sont rares, qui ont été redirigés par une tempête ou quelque chose comme ça. C’est vraiment ça qui change [la donne]», explique M. Harris.

C’est au printemps, lors de la période de migration, que l’on trouve la plus grande diversité.

En plus des nombreux oiseaux, on peut voir des coyotes au Technoparc. Il est cependant plus facile de les entendre. Des ratons laveurs, des moufettes et des castors sont parmi les autres mammifères que l’on peut trouver. Les plus récents aménagements ont accentué la présence de chats, menant à la mort d’oiseaux.

Astuces

Mais que faut-il pour vivre pleinement l’expérience du Technoparc tout en respectant la nature? «C’est toujours bon d’avoir une bonne paire de jumelles», indique Jim Harris.

Pour être en mesure de bien voir la couleur et d’observer le comportement, elles doivent avoir un angle de périphérie assez large, précise-t-il.

Parmi les secteurs à visiter, il y sans contredit l’éco-campus Hubert-Reeves. Il était prévu que dans les prochaines années, 46% de ce territoire serait protégé et environ les deux tiers des milieux humides qui s’y trouvent seraient bonifiés, le tout sous l’œil d’une équipe spécialisée en biologie, ornithologie et aménagement.

Depuis le développement du secteur, qui s’est amorcé il y a quelques années, «on a perdu quelques oiseaux aquatiques, mais le nombre d’espèces n’a pas baissé», souligne M. Harris.

«C’est un des endroits où on voit le plus d’oiseaux sur l’île de Montréal.» -François Riou, habitué du Technoparc

Le long de la rue Alexander-Fleming, du Chemin Saint-François ainsi que de la forêt des Sources, près de l’aéroport Montréal-Trudeau, sont aussi des endroits qui facilitent l’observation.

«Les gens peuvent circuler quand même dans ce secteur-là. Tu ne te perds pas, tu peux te stationner», souligne François Riou, habitué du Technoparc qui a notamment travaillé pour le Service canadien de la faune.

Le groupe citoyen Technoparc Oiseaux offre plusieurs cartes pour diriger les adeptes.

En plus de se prémunir pour de possibles piqûres, il est recommandé de ne pas quitter les sentiers pour ne pas empiéter dans l’habitat de la faune. Aussi, il faut éviter de la nourrir ou encore de laisser des déchets. Avec l’inauguration prochaine du parc écologique d’Aéroports de Montréal, le passage des vélos pourrait être par ailleurs interdit.

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