Subvention de 501 600$ pour le CÉPROCQ du Collège de Maisonneuve
Une aide non remboursable de 501 600$ sera versée au Centre d’études des procédés chimiques du Québec (CÉPROCQ) du Collège de Maisonneuve dans le cadre du programme Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) afin de favoriser le virage vert des entreprises.
Cette subvention permettra à ce centre collégial de transfert technologique (CCTT) d’acquérir des équipements de pointe et mènera à la création de deux emplois.
«On essaie d’avoir maximum d’équipement pour être capable de répondre aux besoins des entreprises, explique le directeur du CÉPROCQ, Yacine Boumghar. Ce genre de subventions, ça nous aide à acquérir ces équipements manquants, ou d’enrichir ou de mettre à jour, parce que maintenant il y a une technologie plus propre ou plus rapide.»
Le budget annuel du CÉPROCQ se situe autour de 2,2 à 2,3 M$. 80% des fonds viennent des gouvernements et 20% des entreprises.
Recherche Innovation et Développement
La mission du CÉPROCQ est de favoriser l’essor et la compétitivité des PME œuvrant dans le domaine des procédés chimiques verts, de la bioéconomie et du développement durable.
«L’idée est simple. Les CCTT sont des centres qui ont pour mandat d’aider les PME dans leurs projets de recherche et d’innovation. Dans les mots à moi, c’est un département de RID (Recherche Innovation et Développement) qu’une PME ne peut pas se payer à l’interne.»
Technologies bio-industrielles et environnementales, ainsi que la transformation des résidus de l’industrie forestière et des matières agroforestières en produits biosourcés, sont les différents champs d’expertise du CÉPROCQ.
«On essaie de sortir de la pétrochimie et de développer des produits à partir de biomasse qu’elle soit forestière, agricole et marine.»
Cinq chercheurs et huit techniciens sont actuellement à l’emploi CÉPROCQ. La majorité des techniciens sont des finissants du Collège de Maisonneuve qui ont commencé comme stagiaires.
L’un des projets développés par le CÉPROCQ se nomme Recyclage Lithion et l’objectif est de récupérer tous les métaux dans une batterie, afin de leur donner une seconde vie et produire de nouvelles batteries.
«C’est un projet tout de même majeur. Si ç’a abouti, c’est mondial comme impact. On travaille ça avec un bureau d’ingénieurs ici à Montréal.»
Le CÉPROCQ tente également de développer un procédé pour produire de l’acide lévulinique qui fait partie des douze molécules plateformes, afin de générer toutes sortes de produits.
Une molécule plateforme est une molécule utilisée comme base à de nombreuses applications, par exemple l’éthanol qui est utilisé pour la pharmacie, la cosmétologie et l’industrie chimique.