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Assassin's Creed: une belle révélation!

Les amateurs de la série Assassin’s Creed, d’Ubisoft, trouveront certaines analogies entre la jouabilité de Revelations et celle du Prince de Perse, du moins pendant les premières minutes de jeu. Heureusement, ce passage aux allures de remplissage ne dure qu’un moment. En fait, il sert de mise en situation aux nouveaux joueurs qui ne connaissent pas la série. Assassin’s Creed: Revelations (ACR) offre de nouvelles dynamiques de jeu et tient bien la route.

Souvent, les titres «entre-deux» servent à combler le vide en attendant le prochain méga-chapitre d’une série. Habituellement, ces versions édulcorées servent d’amuse-gueules, histoire de faire patienter les fans. Elles offrent souvent un produit moins intéressant. ACR ne tombe pas dans ce piège. Sa jouabilité respecte bien l’univers. Ses concepteurs prennent aussi des risques en dérogeant de la jouabilité habituelle. Ils proposent même de nouveaux styles de jeu normalement étrangers à la série.  Le pari demeure audacieux, mais est payant au final.

Dans cette quatrième version intermédiaire, nous incarnons Desmond, Ezio et Altaïr, les principaux protagonistes des opus précédents. Notre principal héros, Desmond,  cherche à retrouver cinq clés cachées par Niccolo Polo. Prisonnier de l’Animus, il sera conduit par cette machine dans les mémoires de l’assassin devenu mature, Ezio Auditore (52 ans). Ce dernier se rend à Constantinople dans sa quête contre les Templiers. Dans les bottes d’Altaïr, nous tenterons de retrouver la Pomme d’Éden tout en combattant l’invasion mongole.

Dans Revelations, la conception de bombes dynamise l’aventure. J’ai bien aimé la grenade pleine de sang de mouton. Son explosion fait gicler le sang sur les victimes. Profitant du fait que ces dernières se croient blessées, nous pouvons nous éclipser en douce.

Nous possédons désormais un crochet nous permettant de grimper plus haut et de nous glisser sur les séries de cordes, abondamment réparties dans les métropoles. D’entrée de jeu, nous possédons un parachute rudimentaire, très pratique pour les éliminations silencieuses. Une brève portion de «tower defense» s’intègre très bien dans l’histoire. Nous devons stopper des attaques successives afin de protéger un de nos repaires : ça marche. Il faudra cependant apprivoiser les contrôles, qui manquent un peu de convivialité.

Assasin’s Creed: Revelations est un bon amuse-gueule en attendant le plat principal.

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