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Compatibles, la randonnée et la techno? 

Randonnée en montagne
Certaines applications permettent de voir les lieux de randonnée et leurs cartes directement sur notre cellulaire. Photo: Jordan McQueen/Unsplash

Pour certains, la nature, c’est sacré: pas question de sortir son téléphone pendant une randonnée en forêt. Mais il y a quand même quelques applications consacrées à la randonnée pédestre qui peuvent nous donner un coup de main. On vous en présente quelques-unes. 


Ondago 

Cette application québécoise permet de voir les lieux de randonnée et leurs cartes directement sur notre cellulaire. Elle est considérée comme fiable, car ses cartes sont fournies directement par les gestionnaires de sites de randonnée. C’est comme la carte papier officielle, mais en version interactive. Les randonneurs se localisent avec précision sur la carte grâce au GPS de leur appareil mobile, le tout sans accès à un wifi. On y trouve même certains compléments d’information intéressants, comme des points de vue à ne pas manquer. 

Avenza Maps

Cette application est aussi considérée comme très fiable, car ses cartes proviennent directement des personnes responsables de la gestion des sentiers sur place. Son fonctionnement est semblable à celui d’Ondago. C’est comme si la carte avait été numérisée et mise sur le téléphone. C’est notamment l’application de rando privilégiée par la SEPAQ. 

Balise Québec 

Ce n’est pas une application, mais un site Web, aussi disponible sur mobile. C’est LE moteur de recherche le plus fiable, selon Rando Québec. La fédération demande aux responsables des différents sentiers dans la province de mettre à jour eux-mêmes les informations sur chaque piste. En plus de mettre des cartes interactives à la disposition des randonneurs, Balise Québec y recense une foule d’informations pratiques sur chaque sentier. Période, horaire et frais d’accès inclus. 


MAIS ATTENTION… 

La carte papier, un indispensable 

Malgré l’offre technologique de plus en plus développée, pour Grégory Flayol, directeur général adjoint de la fédération Rando Québec, la carte papier demeure indispensable lorsqu’on s’aventure en forêt. 

«La bonne vieille carte papier qu’on se procure au centre d’accueil ou qu’on peut télécharger et imprimer à la maison est le garant de rester sur le bon chemin. En plus de fournir des informations fiables, elle ne peut pas perdre sa batterie.» 

La fiabilité avant tout 

Les fake news, ce n’est pas réservé qu’aux sites Web louches, c’est aussi quelque chose qui peut se glisser dans certaines applications de randonnée, spécialement celles alimentées par les internautes.  

On peut prendre des informations sur des applications comme AllTrails, qui est très populaire, mais il est fortement suggéré d’aller contre-vérifier l’information sur des plateformes officielles.  

Strava, Hikster, Ride with GPS, Map My Ride sont d’autres applications qui peuvent être pratiques, mais qu’il faut considérer comme des extras à la carte officielle.  

Grégory Flayol explique que la majorité des interventions en randonnée ne sont pas dues à des blessures, mais à des gens qui se perdent et qui ont besoin d’être raccompagnés.  

De la promotion illégale 

Le monde du plein air subit les contrecoups de ce type d’applications où les utilisateurs font part de leurs expériences «parfois illégales» en nature, déplore Grégory Flayol. 

«Les gens ne savent parfois pas qu’ils sont sur un chemin privé et font la promotion d’un itinéraire qui n’est pas légal ou qui ne respecte pas les bons usages. Par exemple, faire du vélo de montagne sur un sentier de randonnée n’est pas une bonne pratique. Le propriétaire du terrain qui a donné son accord juste pour la randonnée peut décider de fermer l’accès», dit-il, en expliquant que ce sont alors tous les randonneurs qui sont bloqués pour une poignée de fautifs.  

— 

D’autres suggestions 

Selon le Guide pratique de la rando d’Alexis Nantel, ces applications sont aussi parmi les plus fiables: 

– PeakFinder, qui permet de reconnaître les sommets devant nous et de les visualiser avant de les attaquer. 
– PeakHunter, qui permet de gérer et de conserver les sommets atteints avec preuve GPS.  
– eBird.org, pour tout ce qui touche à l’ornithologie. 
– iNaturalist, pour discuter et faire part de ses observations entre naturalistes. 
– Seek, pour identifier une plante ou un animal en le prenant en photo. 

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