Laval: Le PSC remet en question l’intégrité de Claire Le Bel
Le chef du Parti au service du citoyen, Robert Bordeleau, s’est attaqué mardi matin à la candidate Claire Le Bel, qui a raconté la semaine dernière avoir refusé l’aide de l’ex-maire Gilles Vaillancourt.
Selon lui, Mme Le Bel «cherche à se faire du capital politique grâce à l’histoire de sa dernière entrevue avec l’ancien maire de Laval, qui a par ailleurs déjà était (sic) son patron».
Il remet aussi en doute «l’histoire farfelue et rocambolesque» de l’organisateur politique, Rény Gagnon. Ce dernier a porté plainte pour agression le jour où Mme Le Bel est sortie dans les médias. Il a démissionné le 11 octobre dernier, lorsque la véracité de ses dires a été ébranlée par des révélations du Journal de Montréal.
«Il est possible de croire que nous faisons face à une tentative de manipulation médiatique, surtout lorsque Madame Le Bel nous parle de sa vie passée, puisqu’elle demeure à Laval depuis au moins 30 ans», a indiqué M. Bordeleau par voie de communiqué.
La principale intéressée a expliqué au Métro qu’elle trouve ce geste «petit».
«Pour quelqu’un qui voulait faire de la politique autrement, on repassera», a-t-elle lancé.
Elle a aussi affirmé qu’elle avait peu de détails sur les allégations à propos de son directeur de campagne et sur l’enquête concernant son agression. Elle n’a toutefois pas de raisons de douter des dires de son ancien bras droit.