Vers la création d'un «espace citoyen» dans Côte-Saint-Paul
andredesroches - TC Media
Par «espace citoyen», on entend un endroit bien concret, un lieu de briques et de béton.
C’est le projet qui a été retenu au terme d’une consultation menée en février dernier auprès de la population et des organismes du secteur par le comité Opération Galt, une initiative de revitalisation urbaine intégrée pilotée par Concertation Ville Émard/Côte St-Paul.
Le comité avait invité la communauté à proposer des projets dans le cadre de la stratégie Imaginer-Réaliser Montréal 2025, laquelle prévoit l’allocation d’une somme de 416 600$ pour la réalisation d’un «projet structurant» permettant, entre autres, d’améliorer la qualité de vie et de renforcer le tissu social de la communauté.
Le 8 avril, plus d’une soixantaine de citoyens et de représentants d’organismes réunis en ateliers ont précisé le projet.
On en est à un stade très préliminaire, mais déjà on voit l’endroit comme un espace ouvert à tous: un lieu intergénérationnel, interculturel, accessible aux personnes à mobilité réduite, explique Louise Véron, agente de développement pour Opération Galt.
Les participants aux ateliers ont exprimé le besoin d’un endroit où l’on proposerait des activités culturelles et des loisirs organisés, «mais aussi un lieu de rencontre informel». On l’imagine également comme un espace d’où pourraient émerger des initiatives citoyennes: troc de livres, organisation de débats, etc.
«On souhaite mettre rapidement en place un comité d’implantation», indique Louise Véron. Il s’agit aussi de commencer à faire l’inventaire des locaux disponibles dans Côte-Saint-Paul susceptibles d’accueillir le nouveau point de rencontre, précise-t-elle, soulignant l’importance d’opter pour un lieu central.
On se penchera aussi sur la question du financement. Car si le montant obtenu grâce à la stratégie Imaginer-Réaliser Montréal 2025 permettra le démarrage, on pense à la pérennité du lieu. Le financement pourrait venir d’activités d’économie sociale comme un café citoyen ou une coopérative en alimentation, évoque Louise Véron. Tout est à définir.
