Écosphère, ou l’appel de la nature
L’organisateur du Salon Écosphère, Éric Ferland, reconnait que « l’appel de la nature » pour de nombreux montréalais a peut-être joué contre son événement.
« On n’avait pas prévu que les gens profiteraient de cette fin de semaine de trois jours (avec la fête des Patriotes) pour quitter la métropole en direction de la campagne. C’a joué contre nous, tout comme le fait qu’il faisait extrêmement chaud », admet-il.
En effet, la température était élevée sous les grandes tentes installées ça et là sur le terrain situé au coin des rues William-Tremblay et Molson!
« On a eu un peu moins de monde qu’on prévoyait, mais ça ne remet tout de même pas en cause la pertinence de notre présence ici; nous serons de retour l’an prochain… avec des ajustements! », indique M. Ferland.
Parmi ceux-ci, le déplacement de l’événement dans une fin de semaine « ordinaire » de deux jours, et la redisposition des kiosques. « Les commerçants dans les domaines des nouvelles technologies et de l’habitation ont grandement intéressé les visiteurs; par contre, il faudra mieux positionner les kiosques de mode pour en faire profiter un plus grand nombre de gens. Vous savez, c’était notre première édition à Montréal ; on apprend et on s’ajuste. Ça va être encore mieux l’an prochain. »
Les conférences offertes dans le cadre de « la Soirée des sages », regroupant David Suzuki, Hubert Reeves et Gilles Vigneault ont été très populaires. Aux dires de l’organisateur du salon Écosphère, « tout le monde est sorti de là avec le sourire, même les conférenciers! »
M. Ferland a déjà la tête à l’an prochain : une « Soirée des moins-sages » pourraient ainsi naître et donner la chance à des conférenciers moins expérimentés dans le domaine de l’environnement, mais tout aussi intéressé par son développement et sa sauvegarde, de monter sur scène. Des noms comme Emmanuel Bilodeau (porte-parole de l’événement) et Fred Pellerin pourraient être envisagés.
« Vous savez, j’entend des gens dire que c’est contraignant l’environnement, qu’il y a plein de règles à respecter. Certains disent même qu’ils sont tannés d’en entendre parler. On rejoindrait peut-être davantage ceux-ci en prenant une approche plus comique que scientifique. En tout cas, c’est un élément qu’il faudra étudier d’ici notre prochain salon, l’an prochain. »