Nouvelle tentative d’inscrire une forêt boréale canadienne au patrimoine mondial
WINNIPEG – Le Manitoba tente une seconde fois de faire reconnaître une section de la forêt boréale qu’il partage avec l’Ontario comme patrimoine mondial par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
En 2013, l’UNESCO avait rejeté la première demande d’inscription de la région de Pimachiowin Aki à sa prestigieuse liste. Non convaincu du caractère unique de cette forêt boréale, l’organisme avait alors réclamé une version révisée de la proposition présentée par le partenariat entre cinq Premières Nations et les gouvernements du Manitoba et de l’Ontario.
C’est ce qu’ont fait les principaux intéressés, qui ont annoncé cette semaine avoir envoyé une nouvelle proposition d’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO. Leur demande ne sera toutefois pas examinée avant l’année prochaine.
Pimachiowin Aki, dont le nom signifie «la terre qui donne la vie» en langue ojibwé, est située à l’est du lac Winnipeg. La région d’une superficie de 33 400 km carrés équivaut à près de la moitié du territoire du Nouveau-Brunswick. Elle est couverte par une forêt boréale relativement intacte. Cinq Premières Nations continuent d’y occuper le territoire de manière traditionnelle.
Les gouvernements de l’Ontario et du Manitoba ont investi des millions de dollars dans le dossier jusqu’à présent.