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Tour de la SRC: O'Brien dit avoir déposé une offre

MONTRÉAL – L’homme d’affaires Phil O’Brien a confirmé, lundi, avoir déposé une offre d’achat pour la tour de Radio-Canada, dans le sud-est de Montréal.

Radio-Canada avait demandé aux éventuels intéressés de se manifester; ils avaient jusqu’à vendredi dernier pour le faire.

Radio-Canada a précisé par voie de communiqué que «plus d’une douzaine» de propositions avaient été reçues et qu’elle les analysera «au cours des prochaines semaines» avec une firme de courtage immobilier. Elle n’a pas voulu donner d’autres détails.

«C’était ‘oui, on est intéressé et voici le chiffre’. That’s it», a résumé M. O’Brien, qui a répondu aux questions des médias, lundi, alors qu’il participait au Forum stratégique Grands projets, organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

«Je suis prêt à en discuter et puis on verra», a-t-il lancé.

Le vaste terrain compte près de 10 millions de pieds carrés, a rappelé le promoteur. Il a qualifié le site d’exceptionnel, à cause de son étendue et de son emplacement.

M. O’Brien a rappelé que son parcours l’a souvent porté vers des projets à caractère historique, comme la Gare Viger. Il a été aussi l’instigateur du Centre de commerce mondial, qui a su marier le modernisme à l’architecture du Vieux-Montréal.

«La raison pour laquelle ça m’intéresse, c’est que je me suis spécialisé dans ma carrière à faire toutes sortes de projets qui étaient attachés à l’histoire, aux bâtiments qu’on pourrait protéger et à ce genre de choses-là.

La tour de Radio-Canada est située près du pont Jacques-Cartier et de la Gare Viger, près de ce qu’il appelle la «porte est» vers le Vieux-Montréal, a-t-il fait valoir.

«Si Radio-Canada décide de partir, il faut qu’un groupe fasse quelque chose avec ça. Il ne faut pas le laisser juste comme… ça ne peut pas être n’importe quoi», a opiné le promoteur.

L’homme d’affaires est resté vague sur ses intentions pour le moment. Il n’a pas voulu dire si, par exemple, son éventuel projet inclurait des logements.

Une vision particulière? «Je n’en ai pas encore; je n’en ai aucune. C’est comme la structure interne d’un corps: il y a des os là-dedans et tu mets de la peau par-dessus et des muscles. Mais ça, ça vient après. (Ce qu’il faut), c’est de comprendre, à l’intérieur, comment tu changes ce gigantesque montage de béton et ce que tu peux faire avec. Je n’en ai aucune idée», a conclu M. O’Brien.

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