Soutenez

Ottawa recommande d’éviter tout voyage au Venezuela

Chrystia Freeland et Justin Trudeau. Photo: La Presse canadienne Photo: Adrian Wyld/La Presse canadienne

OTTAWA — Le gouvernement canadien déconseille dorénavant «tout voyage» au Venezuela.

Le niveau de risque a été haussé mardi sur le site gouvernemental consacré aux conseils pour les voyageurs à la lumière de la crise politique et humanitaire qui secoue le pays.

Le «nombre élevé de crimes violents», «l’instabilité politique et économique» et «la dégradation des conditions de vie élémentaires» sont à l’origine de la décision, lit-on sur ce site web.

On y précise, comme toujours, que la décision de voyager demeure «un choix» et que chacun a «la responsabilité de veiller à (sa) sécurité personnelle à l’étranger».

Le niveau de risque était auparavant fixé à «évitez tout voyage non essentiel».

Le Venezuela est plongé dans une grave crise politique, le président Nicolas Maduro s’accrochant au pouvoir en dépit des appels à sa démission.

Son opposant Juan Guaido s’est autoproclamé président par intérim, et c’est à lui que de nombreux pays occidentaux, dont le Canada, ont offert leur appui.

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, accueillait lundi à Ottawa ses homologues du groupe de Lima afin de faire le point sur la situation.

Dans sa déclaration de clôture, le regroupement a demandé aux forces armées du Venezuela de larguer Nicolas Maduro et d’offrir plutôt leur loyauté à Juan Guaido.

La ministre Freeland a insisté sur le fait que la transition vers la démocratie devait s’effectuer de façon pacifique, sans usage de la force.

Le gouvernement du Canada a profité de la réunion pour annoncer une aide 53 millions $ destinée aux Vénézuéliens affectés par la crise, incluant les près de trois millions de réfugiés.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.