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L’humoriste Alexandre Douville poursuit ses dénonciateurs pour atteinte à la réputation

palais de justice
Photo: Archives Métro

L’humoriste Alexandre Douville intente une poursuite pour atteinte à la réputation contre trois personnes l’ayant accusé d’inconduites sexuelles dans le cadre de la campagne de dénonciations «Dis son nom», l’an dernier.

Dans le cadre de cette poursuite en Cour supérieure, M. Douville réclame plus de 119 000$ notamment pour dommages moraux et punitifs, mais aussi pour pertes de revenus à la suite des allégations portées contre lui sur Facebook.

Quatre personnes auraient témoigné sur les réseaux sociaux contre M. Douville, l’accusant d’avoir eu un comportement de «prédateur sexuel» pendant la vague de dénonciation en 2020. Trois de ces personnes ont été mise en demeure de cesser leurs agissements en janvier 2021.

Des témoignages que l’humoriste définit comme diffamatoires, le «dépeignent en pervers sexuel, en harceleur et en abuseur» ou «comme devant être dénoncé sur la place publique pour l’humilier», est-il écrit dans la demande introductive d’instance d’Alexandre Douville.

Les allégations auraient eu «un effet dévastateur» sur la carrière d’Alexandre Douville, explique-t-on dans la poursuite déposée le 10 juin dernier.

L’humoriste considère que les conséquences de ces témoignages sur sa vie publique et privée ont été conséquentes. «Le demandeur [M. Douville] a abandonné toute idée de carrière publique dans le monde de l’humour et est retourné aux études à cause de l’atteinte à sa réputation.» 

Parmi les motifs de poursuite, 30 000$ sont liés à des dommages moraux. «Le repli sur soi du demandeur, ses pertes de sommeil, d’appétit et des frustrations vécues par celui-ci» sont causes des troubles pour dommages moraux estimés à 30 000$ par le demandeur sauf à parfaire le jour de l’audition».

Le document judiciaire précise qu’il a dû couper les liens avec de nombreux amis et connaissances du milieu de l’humour vu l’atteinte à sa réputation. Cela «constitue une tâche presqu’impossible à enlever pour toute personne œuvrant dans le milieu du spectacle», est-il mentionné.

Avec la collaboration de François Lemieux.

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