Denis Coderre a conseillé TC Transcontinental
L’identité de l’organisation manquante pour laquelle Denis Coderre travaillait avant son retour en politique est TC Transcontinental. Il y a été consultant «entre juillet 2019 et mars 2020, puis entre novembre 2020 et mars 2021», confirme Denis Coderre lors d’un point de presse effectué au rassemblement d’Ensemble Montréal organisé au Plaza centre-ville, mercredi soir.
Après des informations publiées plus tôt en soirée par le quotidien La Presse, M. Coderre a confirmé avoir travaillé pour l’imprimeur, qui distribue des Publisac dans la province. Denis Coderre explique y avoir été consultant pendant 2 périodes. Pressé de toutes parts de dévoiler ses différents engagements privés réalisés après les élections municipales de 2017, M. Coderre avait publié une liste partielle de tous les postes qu’il a occupés en début mercredi après-midi. Il manquait cependant le nom d’une organisation, pour des raisons de confidentialité qui ont pu être levées.
À la demande de Denis Coderre et dans l’intérêt public, TC Transcontinental lève son entente de confidentialité et confirme avoir retenu les services de Denis Coderre en conseil stratégique en ce qui touche l’économie circulaire et les investissements en recyclage de l’entreprise dans l’est de Montréal.
TC Transcontinental
Ses activités au sein de TC Transcontinental ne toucheraient pas au Publisac mais plutôt à des activités liées à l’économie circulaire. Il indique aussi avoir conseillé Transcontinental d’implanter une usine du côté de Montréal. «Dans l’Est de Montréal, il y avait la situation d’une usine qu’on voulait installer. On avait le choix entre Montréal et les États-Unis, alors j’ai donné mon conseil», explique M. Coderre.
Dans la mesure où il occuperait une fonction à la mairie, M. Coderre a assuré qu’il se retirerait de toutes les décisions qui pourraient entrer en conflit d’intérêts. «Il y a le conseiller à l’éthique, et on verra s’il y a un conflit d’intérêt quel qu’il soit. […] Il n’y aura pas de nuances avec moi. S’il y a des choses, [qui entrent en conflit], c’est sûr que je vais me retirer. […] Dans l’ensemble des dossiers, je rencontrerai le conseiller à l’éthique, « il me dira voici ce que tu peux faire, ce que tu ne peux pas faire »», a-t-il déclaré.
M. Coderre s’est refusé à dévoiler sa déclaration de revenus. «On va arrêter là. Vous avez vu exactement combien je gagnais et ma pension de député est publique. C’est assez, vous avez la liste. J’ai payé beaucoup d’impôts, je suis fier d’avoir travaillé pour», a-t-il répliqué aux journalistes.
Cet épisode, concernant les activités privées de M. Coderre, avait pu donner des munitions à Projet Montréal et Valérie Plante qui n’a pas hésité à critiquer l’attitude «peu transparente» du candidat Coderre. Le chef d’Ensemble Montréal explique qu’il a dû faire lever quelques ententes de confidentialité et que cela a pris un certain temps.
Rassemblement d’Ensemble Montréal
Ensemble Montréal et son chef Denis Coderre ont convié toutes les forces vives du parti à un rassemblement, mercredi soir, au Plaza Centre-ville.
L’objectif était de rassembler et renforcer l’esprit d’équipe à seulement quatre jours de la fin de la campagne. Il en a profité pour passer en revue ses troupes et leur dire à quel point il se sentait fier de les représenter avec des mots précis pour mesdames Rossi, Boivin-Roy et Gelly entre autres. Le chef d’Ensemble Montréal a demandé à ses équipes de «ne rien lâcher», car les «quatre prochains jours vont être déterminants».
Je suis fier de notre équipe, je suis fier d’avoir fait une campagne qui n’attaque pas les gens personnellement.
Denis Coderre, chef d’Ensemble Montréal
«Montréal a besoin de leadership, on a l’air d’être un village [impropre] et insécuritaire. Il est temps d’être une métropole. On ne peut pas avoir encore quatre ans de Projet Montréal», ajoute-t-il.
Il a cependant critiqué Projet Montréal de régulièrement récupérer les idées d’Ensemble Montréal, mentionnant par exemple la promesse d’ajouter 250 policiers.